Ce Ouigo Nantes-Paris a accueilli ses passagers pour la nuit en raison d’un incendie sur son parcours

Un train bloqué à la gare de Nantes à cause d’un incendie non loin d’Angers provoque un retard de plus de 11h. Les passagers de ce Ouigo ont dû dormir dedans.
Un train bloqué à la gare de Nantes à cause d’un incendie non loin d’Angers provoque un retard de plus de 11h. Les passagers de ce Ouigo ont dû dormir dedans.

TRANSPORTS - Une nuit en couchette improvisée. Entre 60 et 80 personnes ont passé une bonne partie de la nuit à bord du train qui devait les conduire de Nantes à Paris, ce lundi 21 août, en raison d’un incendie sur le parcours, au niveau de Trélazé, dans le Maine-et-Loire, à l’Est d’Angers. Leur train, un Ouigo lent, partait initialement à 18 h 30 pour arriver en gare d’Austerlitz dans la soirée. Mais rien ne s’est passé comme prévu…

« Nous avons attendu 4 heures sur le quai… », s’est exaspérée une femme en provenance de Saumur, qui voyageait avec ses parents âgés de 80 ans, au micro de France Bleu Loire Océan.

L’incertitude a en effet plané pendant des heures puisque certains agents évoquaient dans un premier temps un retour à la normale relativement rapide. La compagnie ferroviaire en informait même sur Twitter les passagers, quitte à leur donner de faux espoirs.

Solutions de repli

« Au bout d’une heure et demie, on nous a assuré qu’on allait pouvoir repartir. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le train juste avant nous, un TGV. Mais, une heure après, on nous annonce que, finalement, notre train ne repartira pas », a témoigné Tristan, un autre passager de ce Ouigo pour France Bleu.

Face à cet imprévu et aux heures qui continuaient de défiler, les agents ont essayé tant bien que mal d’arranger la situation pour les passagers. Comme le reconnaît d’ailleurs ce même passager : « Le personnel à bord a fait tout ce qu’il a pu pour qu’on puisse partir ».

Mais impossible de faire circuler le train, ou de trouver des chambres d’hôtels ou des taxis pour tout le monde, à la dernière minute. « Au départ, nous étions plusieurs centaines. Certains, dont des familles avec des enfants ont fini par partir » a encore raconté la passagère venue de Saumur. Finalement elle et ses parents ont réussi à prendre un taxi pour rentrer, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

Parmi les occupants du Ouigo, ceux qui sont restés tardivement sur le quai ont ainsi dû se contenter d’un panier-repas fourni par la SNCF à 23 heures, ainsi que d’un kit de nuit pour pouvoir dormir dans le train. C’est seulement à 5 heures du matin que leur train Nantes-Paris a finalement pu s’élancer. Avec plus de 11 heures de retard donc.

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