Les orques du Marineland d’Antibes ne seront pas vendues au Japon, leur sort toujours en suspens

Les orques du Marineland d’Antibes ne seront pas vendues au Japon, assure la direction du parc qui n’a pas dévoilé leur sort.
Marineland Antibes Les orques du Marineland d’Antibes ne seront pas vendues au Japon, assure la direction du parc qui n’a pas dévoilé leur sort.

ANIMAUX - Inouk, Wikie et Keijo vont-ils quitter la France ? et si oui, quand et pour quelles destinations ? À ces questions, la direction du Marineland d’Antibes n’apporte pas encore de réponse définitive, mais pour la première fois, elle confirme qu’un entraînement a bien eu lieu il y a quelques jours pour préparer les trois orques à un éventuel transfert.

Mais alors que des associations dénoncent un projet de vente à un zoo japonais, la direction du parc animalier dément ce scénario. « Les orques ne seront en aucun cas vendues », a-t-elle assuré jeudi 11 janvier à TF1. « Il est de notre responsabilité d’identifier et d’évaluer toutes les options possibles pour assurer les meilleures conditions d’hébergement et de bien-être pour ces animaux », poursuit le Marineland.

La justice ne peut encore se positionner

La loi interdira la détention de cétacés en France à partir de 2026. Dans ce cadre, le parc Astérix a décidé pour sa part en 2021 de transférer les siens en Suède et en Espagne. Mais l’avenir des trois orques d’Antibes n’est pas arrêté.

Le 9 janvier un exercice a donc eu lieu dans le parc, qui a fermé ses portes au public pour l’hiver. « Dans l’hypothèse d’un déplacement, les soigneurs apprennent progressivement aux orques à rentrer sans stress, de manière volontaire, dans un brancard fabriqué sur mesure », avait précisé la préfecture des Alpes-Maritimes il y a quelques jours.

C’est elle qui doit être saisie d’une demande de transfert car elle doit délivrer un permis d’exportation et un certificat sanitaire ; des documents indispensables à tout transport des animaux vers l’étranger.

L’association One Voice milite pour que ces trois orques (une quatrième est morte de manière inexpliquée en octobre 2023) soient transférées vers un sanctuaire marin. Elle a saisi le tribunal administratif en octobre pour empêcher l’exportation, mais la justice ne peut statuer qu’une fois le permis d’exportation délivré.

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