Octobre rose : une étude confirme le lien entre pollution et cancer du sein

L’exposition à certains polluants, comme le dioxyde d’azote, exposerait les femmes à un risque accru de développer un cancer du sein.

Les liens entre pollution et cancer du sein se confirment. Une étude menée sur plusieurs milliers de femmes en France démontre qu'être exposée à certains polluants de l'air pourrait augmenter le risque de cancer du sein. Des résultats qui viennent confirmer d'autres récents travaux sur le sujet. Cette étude – dite Xenair et réalisée par des membres du centre Léon-Bérard de Lyon, de Gustave-Roussy, de l'école Centrale de Lyon, de l'université de Leicester (Royaume-Uni), de l'Ineris, du centre Bordeaux Population Health – confirme, entre autres, un risque accru de cancer du sein en cas d'exposition au dioxyde d'azote.

On connaît déjà très bien les facteurs de risque génétiques ou hormonaux du cancer du sein, le plus fréquent chez la femme, et aussi ceux liés à l'âge ou au mode de vie (alcool, activité physique, etc.). Mais, ces dernières années, plusieurs études ont aussi mis en avant le rôle de certains polluants. Les auteurs d'une méta-analyse parue en 2021 pointaient notamment l'exposition au dioxyde d'azote en estimant qu'environ 1 700 cancers du sein chaque année en France pourraient y être liés. Ils jugeaient en revanche moins concluants les résultats sur le risque lié aux particules fines.

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