Nouvelle-Zélande, Macron et Scholz, Musk au tribunal : les informations de la nuit

Chris Hipkins sera le prochain Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande. Les députés du Parti travailliste ont choisi le successeur de Jacinda Arden, après sa démission surprise jeudi. Ministre à des postes importants (notamment l’Éducation et la Police), Chris Hipkins fut aussi l’un des principaux architectes de la lutte contre le Covid dans son pays. Assumer le poste de Premier Ministre serait “la plus grande responsabilité et le plus grand privilège de ma vie”, a-t-il déclaré samedi sur les marches du Parlement lors de sa première apparition depuis sa nomination, consensuelle au sein de son parti. Selon la correspondante à Wellington de The Guardian, cet homme politique expérimenté sera vite confronté à un “défi de taille : persuader les Néo-Zélandais d’accorder un autre mandat au parti travailliste (en octobre), sans sa star Jacinda Arden aux commandes.

Emmanuel Macron et Olaf Scholz appellent à renforcer la “souveraineté” de l’UE. Dans une tribune commune pour le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, les deux dirigeants se sont mis au défi “de garantir que l’Europe devienne encore plus souveraine et dispose des capacités géopolitiques pour façonner l’ordre international”. Juste avant le 60e anniversaire du traité de l’Élysée qui scelle la réconciliation entre les deux pays, ils ont plaidé pour davantage d’investissements européens dans les forces armées et l’industrie de l’armement. “Des capacités européennes améliorées et un pilier européen plus fort au sein de l’OTAN font également de nous un partenaire plus fort vis-à-vis de l’autre côté de l’Atlantique et des États-Unis – mieux équipés, plus efficaces et plus puissants”. Enfin, MM. Macron et Scholz disent souhaiter que l’Europe devienne “un leader mondial de la production et de l’innovation” et que “le progrès économique et social aille de pair avec une transition écologique”.

Elon Musk se défend de toute fraude au tribunal de San Francisco. Le PDG de Tesla est apparu à la barre vendredi pour défendre certains messages publiés sur Twitter en 2018, concernant la gestion de son groupe automobile. Un groupe d’actionnaires s’estimant floués espèrent prouver aux jurés que le milliardaire mentait sciemment lorsqu’il affirmait vouloir retirer Tesla de la Bourse au prix de 420 dollars par action, avec un financement “garanti” – une manipulation illégale du cours de l’action, qui leur aurait fait perdre des millions de dollars. Lors du premier jour de ce procès, qui se poursuivra lundi, Musk a vivement contesté cette affirmation et défendu sa sincérité. Il a également tenté d’émouvoir l’assistance en racontant son année 2018 “atroce”, au cours de laquelle “il dormait sur le sol de l’usine Tesla pour maintenir à flot la société alors en difficulté”, rapporte le site Yahoo ! Finance.

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