“Nous n’avons même pas reçu d’excuses” : un bébé décède quelques heures après avoir été renvoyé chez lui, les parents sous le choc

Les parents d'un bébé de neuf mois, décédé suite à un diagnostic erroné, espèrent que cette tragédie, dont ils ne se remettent pas, contribuera à éviter d'autres drames.

closeup of french hospital emergency entry sign with text in french ( urgences)

C’est le pire cauchemar des parents, et ils l’ont malheureusement vécu. Comme l’a rapporté le Sun, un bébé de neuf mois est décédé tragiquement à la suite d’un diagnostic erroné. Prénommé Lucas Thomas Munslow, le nourrisson se portait bien jusqu'au jour où il a subitement changé de comportement, une situation qui a fortement inquiété ses parents. "Il était brûlant, mais ses mains et ses pieds étaient froids. Il était léthargique, il avait peu d'appétit et ses yeux se tournaient vers l'intérieur. Il s'accrochait à nous comme s'il avait peur”, a expliqué sa mère.

Emmené d’urgence à l’hôpital, il souffrait, selon les médecins, d’une amygdalite, une infection des amygdales, au niveau de la gorge, causée par une bactérie ou un virus. Rien de très grave d’après les professionnels de santé qui l’ont renvoyé chez lui avec pour seul traitement, un spray pour la gorge. Seulement voilà : quelques heures plus tard, il est décédé d'une méningite bactérienne aiguë. “Il était trop tard pour le sauver”.

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“Nous n’avons pas reçu d’excuses”

Selon les dernières informations rapportées, une enquête a confirmé que la mort du petit Lucas aurait probablement pu être évitée. De “mauvaises pratiques” ont visiblement été mises en avant. Face à cette conclusion, ses parents, Kim et Nathan, ont intenté une action en justice contre le conseil de santé et attendent désormais une indemnisation. Pour autant, cela ne remplira jamais le vide qu’ils éprouvent à présent.

“Lucas était un petit garçon heureux et souriant, il était notre premier enfant et nous l'aimions tellement”, a déclaré la mère de famille tout en fustigeant le comportement des médecins. “L’argent est une insulte, mais nous ne voulons plus lutter contre cela. Rien ne le ramènera. Nous avons lu les excuses dans le journal local, mais personne ne nous a présenté ses excuses personnellement”.

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Pour elle et son mari, la confiance en les blouses blanches est définitivement rompue. "Nous avons fait confiance aux médecins avec Lucas, et ils nous ont laissé tomber de la pire des manières possibles. Il a fallu cinq ans à l’hôpital pour admettre leur erreur”, a-t-elle ajouté, espérant que cette tragédie contribuera à sauver des vies et à “tirer des leçons”. “Nous espérons sensibiliser l'opinion publique à la méningite et souhaitons que tout le personnel médical comprenne combien il est important de procéder à un examen approfondi et d'être à l'écoute des parents”.