« Normale » d'Olivier Babinet - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Lucie a 15 ans et une imagination débordante. Elle vit seule avec William, son père, qui, sous ses abords d’adolescent attardé, lutte contre la sclérose en plaques. Entre le collège, un petit boulot et la charge du quotidien, Lucie gère tant bien que mal, et s’échappe dans l’écriture d’un roman autobiographique fantasque, qui navigue entre rêve et réalité… L’annonce de la visite d’une assistante sociale va bousculer cet équilibre précaire. Lucie et son père vont devoir redoubler d’inventivité pour donner l’illusion d’une vie normale.

La critique de Paris Match (4/5)

Pour son quatrième long-métrage - trois fictions et un documentaire, le très beau « Swagger », le réalisateur français Olivier Babinet transpose une pièce du dramaturge écossais David Greig en Belgique, ce qui donne à « Normale » un ton hybride, entre le teenage-movie anglo-saxon, avec son traditionnel bal de fin d'année, et le film social des frères Dardenne.

Plus poétique que politique, « Normale » évite le misérabilisme, offre à Benoît Poelvoorde, l'un de ses plus beaux rôles, celui d'un père atteint de la sclérose en plaques qui ne tient debout que grâce à l'amour de sa fille, et révèle une jeune actrice, Justine Lacroix, à qui l'on prédit une grande carrière. Et si le récit déroule son programme sans accroc, difficile de ne pas être touché par la trajectoire de cette jolie comète pleine d'énergie, qui promet des drames en voix off mais compense par un cœur gros comme ça.

La bande-annonce


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