Nomades numériques : la Malaisie veut faire concurrence à Bali

Et un visa “spécial nomades numériques” de plus ! La Malaisie vient de lancer le “DE Rantau Nomad Pass”, qui vise à faire du pays le “premier choix” des professionnels travaillant à distance en Asie du Sud-Est, annonce le South China Morning Post.

Selon un rapport du Migration Policy Institute, au moins vingt-cinq pays dans le monde proposent déjà ce type de visas adaptés aux travailleurs à distance, mais l’Asie a mis du temps à réagir, souligne le site du quotidien hongkongais.

Conçu sous la houlette de la Malaysia Digital Economy Corporation (MDEC) – une agence gouvernementale chargée de promouvoir l’économie numérique dans le pays – ce nouveau visa de douze mois est accessible depuis le 1er octobre. Il s’adresse aux “spécialistes du marketing, développeurs numériques, créateurs de contenu et autres professionnels du numérique” de toute nationalité à la seule condition qu’ils gagnent au minimum l’équivalent de 24 000 dollars par an et qu’ils puissent justifier d’un contrat de trois mois minimum avec une entreprise malaisienne ou étrangère. Les personnes à charge, conjoints ou enfants pourront accompagner le titulaire du visa moyennant des frais supplémentaires de 500 ringgits par personne. Il sera renouvelable une fois.

Dynamiser le secteur technologique national

Des critères relativement peu exigeants par rapport aux autres visas proposés jusqu’à présent par la Malaisie : le visa “Tech Entrepreneur”, réservé à ceux qui souhaitaient créer une entreprise technologique en Malaisie, et le permis de séjour intitulé “Malaysia My Second Home” (MM2H), qui vise principalement les retraités étrangers.

“Je suis ravi que la MDEC ait développé un nouveau programme pour attirer des jeunes professionnels qui ne souhaitent pas forcément créer leur propre entreprise et qui n’ont peut-être pas envie de s’installer pour des années dans le pays”, explique Sam Choong, un avocat malaisien spécialiste des questions d’immigration.

Pigistes locaux, entrepreneurs et travailleurs indépendants déjà actifs dans le pays seront encouragés à se joindre aux nouveaux venus au sein des hubs que les autorités ont l’intention de développer. Car l’ambition du nouveau visa est aussi de dynamiser le secteur technologique national.

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