New York en tête des villes les plus chères du monde

C’est la première fois depuis que ce classement existe : New York dépasse Hong Kong dans l’étude annuelle sur le coût de la vie conduite par le cabinet ECA International, spécialisé dans la mobilité internationale. Big Apple prend ainsi la tête du classement des métropoles les plus chères du monde pour les expatriés.

En cause : le taux d’inflation et le coût du logement, qui grimpe en flèche depuis des mois dans la plupart des quartiers de la ville, souligne Bloomberg. Le classement de toutes les villes américaines bondit d’ailleurs à cause de la bonne santé du dollar et du niveau de l’inflation. Le site d’information relève ainsi que San Francisco fait cette année son entrée dans le top 10 du classement.

Hong Kong reste malgré tout la plus chère de toutes les métropoles asiatiques, nuance pour sa part le South China Morning Post. “La ville n’a pas été épargnée par la vague d’inflation” alors même que plusieurs villes de la région chutent dans le classement. C’est notamment le cas de Tokyo, qui se retrouve cette année en queue du top 10 du fait de la dépréciation continue du yen, ainsi que de Shanghai et de Guangzhou, respectivement à la 13e et 14e place. “La fin tardive des restrictions sanitaires en Chine a eu un impact sur l’économie du pays, entraînant un affaiblissement du yuan par rapport au dollar, combiné à des taux d’inflation plus faibles qu’ailleurs”, explique Lee Quane, directeur régional pour l’Asie chez ECA International.

Seule exception notable en Asie : Singapour, qui bondit du 13e au 5e rang du fait de la flambée des loyers. “L’augmentation de la demande de logements locatifs, due en partie à l’assouplissement précoce des restrictions sanitaires dans la cité-Etat, n’a pas été compensée par une augmentation correspondante de l’offre.”

Bloomberg accorde au passage une mention spéciale à Istanbul, qui gagne 95 places dans le classement à cause de la spectaculaire flambée des prix (+ 80 %), et à Dubaï, où les loyers ont augmenté de plus de 30 % en 2022 “à cause de l’afflux d’expatriés russes”.

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