Netflix : on a vu et on a aimé ce documentaire puissant sur les crimes nazis contre l'Allemagne queer
“Hier ist’s richtig!” - “C’est ici que ça se passe !” en français - peut-on lire en grosses lettres, bien éclairées, sur la façade de l’Eldorado, à Berlin, dans les années vingt. Alors que l’Allemagne se reconstruit après la Première Guerre mondiale, ce cabaret devient un refuge, un espace de liberté. Cette même liberté qui sera, quelques années plus tard, piétinée par le Troisième Reich.
Intitulé Eldorado : Le cabaret honni des nazis, le documentaire choisit ce lieu méconnu du grand public comme point de départ pour mieux retracer les horreurs commises par le régime nazi à l’encontre de la communauté LGBT+.
Après la fin de l’Empire austro-hongrois en 1918, Berlin est une ville vivante, électrique et, croyez-le ou non, avant-gardiste. Une véritable libération sexuelle s’empare de la capitale. La nuit tombée, tout se joue à l’Eldorado. Des hommes s’y retrouvent, mais aussi des femmes, admirant ainsi les spectacles endiablés des drag queens sur scène.
Le documentaire réalisé par Benjamin Cantu ravive cette euphorie à travers des reconstitutions dignes d'un film de cinéma. L'histoire est racontée à travers le point de vue d'une poignée de personnes aux destins tragiques : le champion de tennis Gottfried von Cramm; Magnus Hirschfeld, pionnier des études sur la sexualité; l’actrice Charlotte Charlaque ou encore Ernst Röhm, le bras droit d’Adolf Hitler. Ils sont homosexuels, transgenres et vont devenir, chacun leur tour, les cibles du pouvoir nazi.
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