"Je ne trouve pas ça digne": Mathilde Panot demande au PS "de clarifier sa position" dans la Nupes

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a rappelé qu'un "programme de gouvernement" a été écrit avec le Parti socialiste, et a demandé de la "clarté" et du "respect" pour leurs électeurs.

Une demande de clarification. Invitée ce jeudi sur l'antenne de France Inter, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a été interrogée quant à la situation actuelle de la Nupes, alors que les socialistes ont pris leurs distances ces derniers jours.

Mardi, le PS a suspendu sa participation à l'intergroupe de la Nupes à l'Assemblée nationale tandis que le même jour, le Premier secrétaire du parti de gauche, Olivier Faure, a accusé Jean-Luc Mélenchon de rompre la coalition avec ses positions concernant le conflit entre Israël et le Hamas.

"Clarté" et "respect"

Visiblement remontée, celle qui est également députée du Val-de-Marne l'a rappelé : "Nous n'avons jamais souhaité la fin de la Nupes."

"Je rappelle que nous l'avons créée, qu'il y a un programme de gouvernement qui a été écrit avec eux avec 650 mesures. Alors maintenant moi je demande au Parti socialiste de clarifier une position parce que je ne trouve pas ça digne dans le moment que nous vivons dans notre pays", a-t-elle ajouté.

Puis, la responsable politique a également tenu à rappeler "ce que nous devons tous et toutes à ceux à qui nous devons des comptes, c'est-à-dire les électeurs et électrices."

"C'est une clarté et le respect de notre programme sur lequel nous avons été élus", martèle l'élue.

Finalement questionnée sur la personne de Jean-Luc Mélenchon, qui semble cristalliser de nombreuses tensions dans la Nupes, Mathilde Panot a tenu à lui rendre hommage. "Il est le dirigeant politique qui nous a amenés à 22%, qui nous a permis de multiplier le nombre de députés en le passant à 151 députés Nupes et de multiplier par cinq le nombre de députés LFI", termine-t-elle.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Faure attaque Mélenchon, qui l'accuse de "rompre" la Nupes