"Vous ne pouvez pas dire ça": une actrice de "Harry Potter" insulte à la radio le nouveau ministre Jeremy Hunt

L'actrice Miriam Margolyes en 2005. - Frazer Harrison - Getty Images North America - AFP
L'actrice Miriam Margolyes en 2005. - Frazer Harrison - Getty Images North America - AFP

L'actrice Miriam Margolyes a bien failli être évacuée du studio de BBC Radio 4 ce samedi. Celle qui a incarné le professeur Pomona Chourave dans Harry Potter et la chambre des secrets et Les Reliques de la mort: deuxième partie, a en effet eu quelques écarts de langage pendant l'émission The Today Programme, au sujet de Jeremy Hunt, fraîchement nommé ministre des Finances du Royaume-Uni, et qui l'a précédait dans le studio.

"Quand je l'ai vu, je lui ai juste dit 'Sacré boulot! Bonne chance!'. Mais ce que je voulais vraiment dire c'est: 'Va te faire voir, salopard', mais on ne peut pas dire ça".

"Oh non, non, non, vous ne pouvez pas dire ça", l'a aussitôt interrompue Justin Webb, qui coanime l'émission avec Martha Kearney. "On va devoir vous faire sortir du studio, maintenant", a-t-il ajouté. "Toutes nos excuses", a enchaîné Martha Kearney, en annonçant la suite du programme.

Ce n'est pas la première polémique pour l'actrice britannique naturalisée australienne, rappelle le Guardian. Elle a ainsi déclaré en 2020 à la télévision, qu'elle avait "du mal à ne pas vouloir que Boris Johnson meure", alors que l'ancien Premier ministre était hospitalisé avec le Covid.

"Décisions difficiles"

Ancien ministre des Affaires Etrangères et de la Santé, Jeremy Hunt, un partisan d'impôts modérés comme la Première ministre Liz Truss, a été nommé vendredi à la tête du Trésor britannique avec la mission de ramener le calme sur les marchés.

Le nouveau ministre des Finances britannique a annoncé ce samedi que des "décisions difficiles" allaient devoir être prises pour rectifier le projet économique de la Première ministre et rétablie la stabilité dans le pays.

Il prend la relève de Kwasi Kwarteng, un ultralibéral emporté par la panique suscitée par des baisses d'impôts massives et mal financées, qui avaient fait plonger fin septembre la livre à son plus bas historique et fait flamber les taux d'emprunt de l'Etat britannique.

Article original publié sur BFMTV.com