"Ils ne font pas partie du genre humain": Samuel Sandler réagit aux attaques du Hamas en Israël

"Ils ne font pas partie du genre humain": Samuel Sandler réagit aux attaques du Hamas en Israël

Le 19 mars 2012, Samuel Sandler perdait dans l'attentat perpétré à Toulouse par Mohamed Merah contre l'école juive Ozar Hatorah trois membres de sa famille. Son fils qui enseignait dans cette école Jonathan, et ses deux petits-fils, Gabriel et Arié, de 3 et 6 ans. Les attaques du Hamas en Israël ravivent les plaies.

"C'est sans fin, plusieurs fois j'ai dit que je craignais que ce ne soit jamais fini, je crois qu'on en a la preuve", déclare-t-il ce mardi au micro de BFMTV.

Il évoque une "crainte" à la vue de ces événements: "Vous avez cité mes deux petits-fils. Le jour de l’attentat, il y avait aussi ma petite fille qui avait un an qui était encore dans l’appartement. Elle habite maintenant avec sa maman à Jérusalem donc j’ai pensé à elle et à ma fille".

Avec son épouse, ils sont "très soucieux", ils pensent à la manière dont elles vont "vivre" après s'être cachées dans des abris et avoir entendu les bruits de roquettes.

"Ils n'ont aucune humanité"

Face aux enfants morts lors de l'attaque terroriste en Israël, Samuel Sandler parle d'une situation "insoutenable et incompréhensible". "Je ne comprends pas qu'on puisse tirer comme ça sur des enfants de trois ans", soutient-il en affirmant "ne jamais avoir accepté" l'attentat de 2012.

Il ajoute avoir "très peur pour les otages" puis explique: "je ne prononce jamais le nom de l'assassin de mes enfants parce que prononcer son nom, cela voudrait dire qu'il y a un peu d'humanité, ce que j'ai toujours refusé de croire".

"Je crois que c'est pareil actuellement pour ceux qui détiennent les otages, ils n'ont aucune humanité. Ils ne font pas partie du genre humain", affirme le parent endeuillé.

Samuel Sandler, qui dit "ne pas avoir trouvé la paix", admet que pour les familles des victimes de l'attaque du Hamas, "il n'y a pas de consolation". Son conseil: "essayer de continuer à vivre, et surtout rappeler la mémoire" pour éviter "la peur de l'oubli".

"Là, on parle beaucoup de ces familles, mais dans un an, on aura oublié. [...] Il y a le temps qui passe et malheureusement, il y a d'autres attentats et chaque attentat efface le précédent", remarque-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com