Naomi Osaka enceinte, l’Open d’Australie se jouera sans elle
TENNIS - Saison blanche pour la bonne cause. L’ancienne numéro un mondiale Naomi Osaka, tombée à la 47e place au classement WTA après deux années compliquées, va rester loin des terrains durant toute l’année. La Japonaise a en effet annoncé mercredi 11 janvier qu’elle était enceinte ; elle a donné rendez-vous à l’Open d’Australie en 2024.
« Si j’ai bien envie d’une chose, c’est que mon enfant regarde l’un de mes matches et dise ensuite à quelqu’un : ’C’est ma mère’ », a tweeté la joueuse de 25 ans en dévoilant une l’image d’une échographie. « 2023 va être une année pleine d’enseignements pour moi et j’espère vous revoir dès le début de la suivante puisque je serai là lors de l’Open d’Australie 2024 », poursuit la championne.
Quadruple vainqueure en Grand Chelem, Osaka n’a disputé aucun match en compétition depuis son retrait du tournoi de Tokyo en septembre suite à des douleurs abdominales.
Can’t wait to get back on the court but here’s a little life update for 2023. https://t.co/GYXRnutU3I
— NaomiOsaka大坂なおみ (@naomiosaka)
Double vainqueure à Melbourne (2019-2021), elle a également remporté deux US Open (2018-2020) mais connaît des difficultés depuis sa seconde victoire en Australie en 2021. Elle a également évoqué ses problèmes de santé mentale et a passé toute l’année 2022 hors du Top 10, subissant des défaites au premier tour à Roland-Garros et à l’US Open. La Japonaise avait déclaré forfait pour Wimbledon en raison d’une blessure au talon d’Achille.
En 2021, elle avait défrayé la chronique en se retirant de Roland-Garros après avoir annoncé qu’elle ne donnerait pas de conférence de presse afin de préserver sa santé mentale.
Après une ascension éclair, la reine du tennis à la personnalité timide avait jusque-là masqué ses fragilités.
Déjà vénérée au Japon, son pays de naissance dans la ville qui porte son nom, elle avait fini par devenir une égérie dans le monde entier, la sportive la mieux payée du monde et s’était faite porte-parole du mouvement contre le racisme en 2020. C’est justement cette surexposition qu’elle n’a pas supportée.
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