Nöel: comment bien choisir son sapin pour les fêtes?

Le roi des forêts. En ce premier week-end de décembre, le compte à rebours avant Noël est lancé et de nombreuses familles vont en profiter pour aller choisir leur sapin pour les fêtes. Mais comment bien choisir son arbre?

Le Nordmann, plus résistant

Le pépiniériste forestier Frédéric Naudet rappelle auprès de BFMTV qu'il existe principalement deux essences de sapins mises en vente dans l'Hexagone: le Nordmann et l'épicéa.

Le premier est le plus courant: il couvre "80% du marché", précise le pépiniériste. Cette essence d'arbre possède un avantage certain, notamment pour ceux qui voudraient déjà faire leur achat, alors qu'il reste encore trois semaines de patience avant Noël.

En effet, "c'est un sapin qui a des aiguilles un peu longues qui durent longtemps", explique-t-il sur notre antenne.

Cependant, il a un défaut, il est un peu plus cher que les autres espèces. Si vous voulez un sapin qui dure, il faudra donc sortir le porte-monnaie.

L'épicéa, plus odorant

Concernant l'épicéa, il couvre "15 à 20% du marché", estime Frédéric Naudet. Cet arbre est un peu l'arbre de Noël "de notre enfance", avance le spécialiste. "Il a une odeur", sourit-il.

Si vous êtes un amoureux des atmosphères boisées ou simplement nostalgique du sapin de vos jeunes années, c'est donc plutôt vers ce type d'arbre qu'il faudra se tourner.

"Quand on achète un sapin, on achète un souvenir", appuie le pépiniériste.

Autre avantage par rapport au Nordmann, son prix. Il peut s'acheter pour une quinzaine d'euros pour les plus petits modèles.

Comme il dure moins longtemps, il est toutefois conseillé de l'acheter plus près de Noël, plutôt "vers le 15-20 décembre". Sinon, vous pouvez aussi vous tourner vers un épicéa en pot. "Lui, on peut l'arroser et il va durer plus longtemps", suggère Frédéric Naudet.

Des prix qui peuvent monter en flèche

Peur des arnaques? Frédéric Naudet rappelle que "le prix moyen d'un sapin de Noël, c'est de l'ordre de 30 euros".

"Restons raisonnables", appelle-t-il, alors que certains vendeurs n'hésitent pas à faire grimper les prix.

"Maintenant, vous avez des vendeurs de proximité qui vous apportent un service, on peut concevoir que ce soit un peu plus cher. Ça dépend aussi des qualités, du service apporté, de la taille du sapin", dit-il.

"On peut se faire le Noël qu'on veut et c'est bien ça qui compte (...) On a un choix très large", estime-t-il.

Ne pas oublier d'en prendre soin

Quelle que soit l'essence choisie, le sapin demande de l'entretien pour se maintenir en bonne santé d'ici le réveillon.

"Ça reste un végétal, donc il faut le protéger", rappelle Frédéric Naudet.

Parmi les astuces à suivre, il recommande d'"éviter les sources de chaleur: les radiateurs électriques, la cheminée", afin qu'il ne se dessèche pas et ne perde pas plus tôt ses aiguilles. "Il faut le rentrer le plus tard possible si on veut vraiment le garder pour qu'il soit frais à Noël", conseille-t-il encore.

Enfin, il peut aussi être judicieux de "mettre un peu le pied (du sapin) dans l'eau pour l'hydrater".

Et le sapin en plastique?

Pourquoi ne pas choisir un sapin en plastique pour éviter les chutes d'aiguilles et d'avoir à penser à l'arroser? Sans surprise, le pépiniériste ne se montre pas enthousiaste.

"Il n'y a rien qui remplace le naturel et son odeur. Un sapin artificiel, c'est un sapin polluant à la fabrication, polluant à la destruction", affirme-t-il.

Il reste cependant encore d'autres options de sapins naturels. Le spécialiste cite notamment le pin maritime, fréquent dans le Sud-Ouest, le Grandis, à la vente plutôt en Bretagne, ou encore le sapin des Vosges, dans l'Est.

Article original publié sur BFMTV.com