Népal, Ciaran, Anwar El Ghazi : les informations de la nuit

Un séisme fait au moins 119 morts au Népal. Le tremblement de terre, d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter, a frappé l’ouest du pays tard vendredi soir. Le premier ministre Pushpa Kamal Dahal a “exprimé sa profonde tristesse” dans un communiqué. Le bilan pourrait encore s’aggraver. Les séismes sont fréquents dans la région, au croisement de deux plaques tectoniques. En 2015, l’un d’entre eux avait fait 9 000 morts et détruit 500 000 maisons, rappelle la chaîne indienne NDTV.

L’Italie aussi subit le passage de Ciaran. De l’autre côté des Alpes, la tempête a fait au moins six morts. “La crue du fleuve Arno est passée”, mais la situation reste “critique” en Toscane, alerte la Repubblica. Les dégâts ont été particulièrement importants à Prato. “C’est un choc, ça fait pleurer”, a commenté le maire après avoir visité les zones touchées dans sa ville de 190 000 habitants. C’est là qu’est décédé un homme de 73 ans, électrocuté chez lui alors qu’il tentait justement de débrancher l’électricité pour éviter des courts-circuits, raconte le quotidien. Ce samedi, l’est de la Vénétie a été placé en alerte rouge. Ciaran a fait au moins 16 morts à travers l’Europe.

Un footballeur propalestinien licencié en Allemagne. Anwar El Ghazi n’est plus un joueur du FSV Mayence. Le club de Bundesliga la première division allemande a résilié son contrat en raison de plusieurs messages propalestiniens diffusés par le footballeur néerlandais sur ses réseaux sociaux. Die Welt signale qu’une enquête a été “ouverte contre le jeune homme de 28 ans”, le parquet le soupçonnant de troubles à l’ordre public. Dans un post Instagram depuis supprimé, il avait notamment écrit “Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre”, un message parfois interprété comme le refus du droit d’Israël à exister. L’attaquant avait alors été suspendu. “Je ne me distancie pas de ce que j’ai dit ou de ce que je soutiens, aujourd’hui et jusqu’à mon dernier souffle, pour l’humanité et les opprimés”, avait-il ensuite écrit après que le club a publié un communiqué expliquant qu’il s’était distancié de son premier message. “La perte de mes moyens de subsistance n’est rien comparée à l’enfer qui s’abat sur les innocents et les personnes vulnérables à Gaza”, a-t-il enfin écrit vendredi après l’annonce de son licenciement. Libre de tout contrat, il avait été recruté fin septembre par Mayence, un club pour lequel il n’aura joué que 51 minutes.

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