Les négociations pour un traité contre la pollution plastique se poursuivent malgré de profondes divergences

Environ 170 pays sont à Ottawa, au Canada, pour tenter de parvenir à un traité contre la pollution plastique. La nouvelle session de négociations internationales a repris mardi 23 avril, jugée cruciale par les négociateurs, car il ne restera ensuite plus qu'une rencontre en Corée du Sud, pour espérer conclure un accord dès cette année comme prévu. Or, si les différentes parties se rejoignent sur la nécessité d'un traité, elles divergent sur le fond.

« Le message est clair. Le monde compte sur nous pour mettre en place un nouveau traité qui guidera les actions et la coopération internationale nécessaires pour un avenir sans pollution plastique » a déclaré Luis Valdivieso, le président du Comité international de négociations (INC) de l'ONU-Environnement. Nous ne pouvons pas échouer », a-t-il ajouté en déclarant la session de négociations ouverte.

L'objectif fixé en 2022 était de finaliser un texte d'ici la fin de l'année 2024 pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets plastiques partout sur la planète.

« La présence des lobbyistes augmente progressivement alors que les appels en faveur du traité se multiplient à la fois à l'intérieur et à l'extérieur des négociations », dit l'ONG.

La question de la faisabilité est l'une des préoccupations d'Adalberto Maluf, secrétaire d’État brésilien en charge de l’Environnement urbain au sein du ministère de l’Environnement. Il participe aux négociations à Ottawa et a été joint par Lucia Muzell de la rédaction brésilienne de RFI :


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