Mylène Farmer : sur les pas d’une icône (W9) - Sans contrefaçon, Libertine... les secrets de ses plus grands tubes

Sans contrefaçon

Née au Canada en 1961, Mylène Gautier débarque en banlieue parisienne au début des années 70. Une jeunesse marquée par les moqueries de ses camarades d’école à cause de son accent. Mylène possède aussi, à cette époque, un côté « garçon manqué » et se retrouve placée dans un établissement religieux. « Quand j’étais petite, confiait-elle, en 1985, je voulais être gendarme. Et puis, comme j’étais pitre en classe, je me suis orientée vers le théâtre… »

Maman a tort

« Son pseudonyme vient de Frances Farmer, explique Sting, qui a interprété le titre Stolen Car avec elle, en 2015. C’était une actrice hollywoodienne au destin tragique. » D’abord placée dans un sanatorium après avoir été jugée « malade mentale », cette femme rebelle est ensuite internée plusieurs fois dans un hôpital psychiatrique… par sa mère. Elle va y vivre un calvaire. « Je pense qu’elle représente pour Mylène quelque chose de très important dans le sens où c’est une femme unique », poursuit Sting. Le texte de la chanson Maman a tort, que Mylène publiera en 1984, avec l’aide de Laurent Boutonnat (qui l’a repérée lors d’un casting), fera étonnamment écho à la vie de Frances Farmer.

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Libertine

L’univers de Mylène s’est créé à travers l’image renvoyée par ses clips, qui se présentent comme de véritables courts-métrages. Grâce à la mise en scène proposée pour le single Plus grandir (1985), la jeune artiste se métamorphose en femme sombre et sexualisée. Mais la chanson ne rencontre pas son public. Il faut attendre 1986 pour que la carrière de Mylène Farmer explose. Tout au long des 11 minutes du clip Libertine, tourné sur quatre jours aux châteaux de Ferrières et de Brou (77), elle arbore costumes du XVIIIe siècle et, pour la première fois, une chevelure rousse.

California

Malgré l’échec du film Giorgino (1994), de Laurent Boutonnat, dans lequel elle joue, Mylène Farmer n’a jamais renié son appétence pour le jeu d’acteur. Et c’est grâce à ...

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