Moskvitch 3 : un SUV chinois pour l’ancienne usine Renault de Moscou

Le marché automobile russe n’en finit plus de dégringoler. Depuis les sanctions contre la Russie, les ventes de voitures neuves se sont effondrées et la production automobile a gravement chuté. En un an, d’octobre 2021 à octobre 2022, le marché s’est écroulé de 63%. Les fabricants de pneus, de pièces détachées, et les constructeurs automobiles étrangers ont limité voire arrêté leurs activités dans le pays. Nissan, Ford, Toyota, Mazda ont tous fermé leurs usines, et ont claqué la porte du plus grand pays du monde. Renault, dont la Russie était après la France le second marché le plus important, a vendu ses usines de Moscou, Togliatti et Izhevsk pour un rouble symbolique. Image marquante : en mai dernier des techniciens faisaient tomber les lettres RENAULT de la devanture de l’usine moscovite d’Avtoframos, l’un des principaux sites de Renault en Russie.

Le retour d’une marque iconique

Où en est-on depuis ? Après plusieurs mois d’incertitude quant à l’avenir du site, c’est à la surprise générale que la production aurait repris, avec des modèles de marque… Moskvitch ! Un nom qui nous renvoie à l’âge d’or de l’Union soviétique. Quand le pays comptait plusieurs grands constructeurs nationaux. Lada, Izh et Moskvitch pour l’entrée de gamme, GAZ pour le milieu de gamme. ZiS (puis ZiL à la mort de Staline) pour le haut de gamme. Moskvitch avait débuté la production en 1945 avec la 400, qui n’était...Lire la suite sur Autoplus