Moscou impose à l'ONU la fin de la surveillance des sanctions contre Pyongyang

La Russie a mis son veto jeudi à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller l'application des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire.

La Russie a imposé jeudi 28 mars la dissolution du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, un coup de force fustigé par les États-Unis et ses alliés dénonçant la protection mutuelle entre les deux pays.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui avec cynisme sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, porte-parole du département d'État américain.

De son côté, Séoul a qualifié de "décision irresponsable" le veto de la Russie, via un communiqué du ministère sud-coréen des Affaires étrangères. La Chine a quant à elle dit s'opposer aux "sanctions imposées aveuglément" à la Corée du Nord par l'ONU.

Comité d'experts pris pour cible

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU liées à son programme nucléaire, renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Mais depuis 2019, la Russie et la Chine, mettant notamment en avant la situation humanitaire de la population nord-coréenne, réclament l'allègement de ces sanctions, qui n'ont pas de date de fin.

Avec AFP


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