Morts maternelles : le suicide est la première cause de mortalité chez les femmes enceintes, selon l’Inserm

L’Inserm et Santé publique France (SPF) ont publié, ce 3 avril, leur enquête sur les causes de mortalité maternelle, de la conception jusqu’à 1 an après l’accouchement, entre 2016 et 2018. Résultat : 272 morts maternelles sont survenues en France (Hexagone et les DROM, Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte) pendant une grossesse ou dans l’année qui a suivi sa fin, soit environ 90 décès annuels, 1 tous les 4 jours. Comparés aux années précédentes, ces chiffres n’ont pas évolué, néanmoins la première cause de décès a changé.

Cette étude, nourrie par l’expertise de gynécologues-obstétriciens, anesthésistes-réanimateurs, sages-femmes et épidémiologistes, montre que la principale cause de mortalité des femmes est le suicide (17%) devant les maladies cardiovasculaires (15%) : "C'était la deuxième cause, ça devient la première: ce n'est pas une modification de tendance radicale mais une confirmation accrue du poids des suicides", a déclaré à l'AFP Catherine-Deneux Tharaux, directrice de recherche à l'Inserm. Viennent ensuite les thrombo-embollies veineuses, les accidents vasculaires cérébraux, les hémorragies obstétricales (7%) et les embolies amniotiques (8%). En outre, cette enquête révèle aussi un risque deux fois plus élevé de décès chez les femmes atteintes d’obésité ou se trouvant dans des situations "socialement vulnérables".

Selon les chiffres de ce bilan, 60% des décès maternels sont “probablement” (17%) ou “possiblement” (43%) évitables, car ils sont, pour plus (...)

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