Mort de la reine Elizabeth II : la scène internationale salue une souveraine qui « a marqué à jamais son siècle »

Dirigeants anglo-saxons et internationaux ont souhaité saluer la stature et l’empreinte de la reine d’Angleterre, décédée après 70 ans de règne.
AFP (Montage Le HuffPost) Dirigeants anglo-saxons et internationaux ont souhaité saluer la stature et l’empreinte de la reine d’Angleterre, décédée après 70 ans de règne.

AFP (Montage Le HuffPost)

Dirigeants anglo-saxons et internationaux ont souhaité saluer la stature et l’empreinte de la reine d’Angleterre, décédée après 70 ans de règne.

ROYAUME-UNI - Réactions unanimes. Dans les secondes qui ont suivi l’annonce officielle de la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans, les dirigeants internationaux ont souhaité rendre un dernier hommage à cette monarque qui a marqué de son empreinte l’histoire du XXe et XXIe siècle.

« La reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi », a sobrement écrit le palais de Buckingham dans un communiqué ce jeudi 8 septembre. Un coup de tonnerre international qui n’a pas manqué d’être salué par de nombreux dirigeants politiques. À commencer par les dirigeants anglo-saxons, unanimes sur l’empreinte laissée par Elizabeth II.

« Un moment profondément triste pour le Royaume-Uni », affirme la Première ministre écossaise, tandis que le président irlandais Michael D. Higgins a salué « une amie remarquable de l’Irlande ». Quant à Boris Johnson, tout juste libéré de son poste de Premier ministre britannique, il évoque « le jour le plus triste du pays » car elle avait « un pouvoir simple et unique de nous rendre heureux ».

La reine Elizabeth II était une « présence constante » dans la vie des Canadiens et « restera à jamais une partie importante de l’histoire de notre pays », a pour sa part déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau. « Les Canadiens se souviendront et chériront toujours la sagesse, la compassion et la chaleur de Sa Majesté », a ajouté le chef du gouvernement, après l’annonce du décès de celle qui était également la cheffe d’État du Canada. Dans son allocution télévisée, Justin Trudeau a également affirmé que la reine était « l’une de [s]es personnalités préférées au monde ».

La Maison Blanche, qui a connu pas moins de 14 présidents américains durant les 70 ans du règne d’Elizabeth II a tenu à faire part de « ses pensées » pour la famille de la reine ainsi que pour le « peuple du Royaume-Uni ».

Joe Biden a quant à lui décrit « une femme d’État d’une dignité et d’une constance incomparables », insistant sur sa volonté de « poursuivre une étroite relation d’amitié avec le roi et la reine consort ». Même l’ancien président américain Donald Trump a tenu a lui rendre un ultime hommage, évoquant l’« extraordinaire héritage de paix et de prospérité » qu’Elizabeth II laisse au Royaume-Uni.

En Australie, le Premier ministre Anthony Albanese a également partagé sa tristesse et ses condoléances pour la souveraine. « Durant ses sept décennies remarquables sur le trône, elle était une constante rare et rassurante au milieu d’un changement rapide », a-t-il souligné.

Macron salue une « amie de la France »

Emmanuel Macron a lui aussi rendu hommage à la reine, qu’il a saluée comme « une amie de la France, une reine de cœur » ayant « marqué à jamais son pays et son siècle ».

« Sa Majesté la Reine Elizabeth II a incarné la continuité et l’unité de la nation britannique plus de 70 ans durant. Je garde le souvenir d’une amie de la France, une reine de cœur qui a marqué à jamais son pays et son siècle », a réagi le président dans un tweet en français et en anglais, après avoir posté une photo de la reine.

Pour Frank-Walter Steinmeier, président allemand, la reine était surtout un symbole de « réconciliation » avec l’Allemagne, a-t-il déclaré. Au sein des instances européennes et internationales, la reine a aussi reçu une pluie d’hommages unanimes. Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé qu’« Elizabeth l’Inébranlable » incarnait « l’importance des valeurs durables ».

« Autrefois surnommée Elizabeth l’Inébranlable, elle n’a jamais manqué de nous montrer, par son service et son engagement, l’importance des valeurs durables dans un monde moderne », a-t-il déclaré sur Twitter.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué « un modèle de continuité » à travers l’Histoire, « dont le calme et le dévouement ont donné de la force à beaucoup ». Même son de cloche pour le chef de l’Otan Jens Stoltenberg, qui s’est dit « profondément attristé » par la mort d’Elizabeth II. « Pendant plus de 70 ans, elle a incarné un leadership et un service public désintéressés », a-t-il ajouté dans un tweet.

À travers le monde, la reine d’Angleterre a rarement laissé indifférent. Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid l’a par exemple qualifié de « dirigeante unique » et de « figure exceptionnelle » qui « symbolisait la dévotion et l’amour pour sa patrie ». En Ukraine, Volodymyr Zelensky a déploré une « perte irréparable »

À voir également sur Le HuffPost :

Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix.

Lire aussi