Mort du petit Fayed à Nimes : neuf hommes mis en examen, dont un mineur de 17 ans

Neuf hommes ont été mis en examen dans l’enquête sur la mort du petit Fayed à Nîmes. (photo d’illustration)
DENIS CHARLET / AFP Neuf hommes ont été mis en examen dans l’enquête sur la mort du petit Fayed à Nîmes. (photo d’illustration)

JUSTICE - Il avait été une victime collatérale de la guerre de la drogue en août à Nîmes. Neuf hommes, dont un mineur de 17 ans, ont été mis en examen pour homicide en bande organisée dans l’enquête sur la mort de Fayed, 10 ans, dans le quartier Pissevin.

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Huit ont été placés en détention provisoire, les huit majeurs interpellés, âgés de 18 à 30 ans. L’adolescent de 17 ans est lui sous contrôle judiciaire, a précisé le procureur de Marseille Nicolas Bessone lors d’une conférence de presse ce samedi 18 novembre, en expliquant que les personnes interpellées étaient originaires de Nîmes, Marseille et Paris.

« Le jeune Fayed et sa famille n’avaient rien à voir avec le trafic de stupéfiants et sont à l’évidence des victimes collatérales, peut-être une erreur de cible due à la marque de la voiture à l’intérieur de laquelle ils se trouvaient », a expliqué le procureur.

La piste marseillaise

Le garçonnet avait été tué le 21 août, en fin de soirée, dans le quartier de Pissevin à Nîmes, un de ces quartiers de la ville gangrenés par les trafics de stupéfiants, après que la voiture de son oncle avait été prise entre les tirs des gangs en guerre pour le contrôle des points de deal.

L’enquête semble se diriger vers la piste marseillaise puisqu’il apparaît que le point de deal de la cité Pissevin « se retrouve faire l’objet d’assauts de la cité (nîmoise) du Mas de Mingue. Et on sent derrière que la cité du Mas de Mingue aurait des connexions et du soutien de la DZ Mafia », un des principaux clans marseillais, a détaillé Nicolas Bessone.

Deux jours après la mort de Fayed, un jeune homme de 18 ans avait été tué sur un point de deal à Nîmes. Les deux enquêtes ont été liées, a aussi précisé le parquet, laissant entendre que cette deuxième victime était peut-être la cible initiale le soir de la mort de Fayed.

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