Mort de Diana : une vie privée (très) mouvementée

La princesse Diana et Dodi al-Fayed sur le yacht Jonical, en août 1997.  - Credit:NO CREDIT / NO CREDIT
La princesse Diana et Dodi al-Fayed sur le yacht Jonical, en août 1997. - Credit:NO CREDIT / NO CREDIT

Vingt-cinq ans après son décès, que reste-t-il aujourd'hui au Royaume-Uni du mythe Diana ? Pas grand-chose. La chute du piédestal de la « princesse des cœurs » est, notamment, le résultat de sa vie privée mouvementée après sa séparation, puis de son divorce du prince Charles.

« Le récit de sa vie s'est progressivement appauvri, comme s'il avait perdu une bonne partie de sa valeur. Depuis sa mort prématurée, cette tendance n'a cessé de se renforcer », souligne le biographe royal Andrew Morton dans son livre Diana, à la poursuite de l'amour (éditions de l'Archipel) à propos de l'impact sur le public des révélations sur la série d'amants hors du commun de cette aristocrate de haut vol déterminée à couper les liens avec son milieu d'origine.

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Après l'annonce de sa séparation en 1992 avec l'héritier au trône, Diana se détourne des hommes de sa caste, bien élevés, minces, élancés, courtois, à l'humour désabusé. Elle a eu sa dose des hommes en uniforme, moulés à Eton et dans les régiments royaux. Ras-le-bol des James Hewitt, James Gilbey, Oliver Hoare et autres goujats à la sexualité virile dépourvue de passion. Pour mener enfin l'existence dont elle a toujours rêvé, la princesse se tourne vers des outsiders à l'ordre ancien : le rugbyman Will Carling, le cardiologue pakistanais Hasnat Khan et le play-boy égyptien Dodi al-Fayed.

Will Carling, capitaine de l'équipe d'Angleterre, de petite taille mais à l [...] Lire la suite