Montres : elles ont fait leur show à Miami

Premier salon horloger de l’année, la LVMH Watch Week donne le pouls des tendances et du marché. - Credit:©LVMH 2024
Premier salon horloger de l’année, la LVMH Watch Week donne le pouls des tendances et du marché. - Credit:©LVMH 2024

«On n'est jamais mieux servi que par soi-même », dit l'adage. Profitant de l'arrêt du Salon international de la haute horlogerie qui se tenait chaque année en janvier à Genève, la division montres du numéro un de l'industrie du luxe a préempté ce créneau pour organiser une foire à la gloire de ses manufactures. Après Dubai, Singapour et – pandémie oblige – deux éditions numériques, la LVMH Watch Week fait cette année escale à Miami, place centrale du luxe et de la culture, dans un marché américain stratégique pour LVMH. « Avec près de 42 000 collaborateurs, plus de 1 000 boutiques et 13 sites de production, les États-Unis constituent un des moteurs de la croissance du groupe », indique Frédéric Arnault, récemment nommé PDG de la division montres de LVMH. D'après nos calculs, le chiffre d'affaires global de la division approcherait les 2 milliards d'euros. Un résultat important, laissant tout de même une marge de progression au regard des 42 milliards réalisés par la mode et des 9 milliards de la joaillerie. Le numéro un du luxe fait du reste office de challenger par rapport à ses concurrents horlogers, les groupes Richemont et Swatch et l'indétrônable Rolex.

Relais de croissance organique pour le groupe (en attendant, peut-être, l’acquisition d’un joyau du niveau de Tiffany & Co.), les six marques, aux univers distincts, ont levé le voile sur leurs premiers lancements de l’année. Présentées dans une villa néo-palladienne au style architectural aussi authent [...] Lire la suite