Mondial, Zaporijjia, Argentine et Kazakhstan : les informations de la nuit

Mondial 2022 : Les Qataris s’effondrent pour leur match inaugural. Le coup d’envoi du Mondial 2022, dimanche au Qatar, a été marqué par une première historique : la défaite du pays organisateur lors de son entrée en lice. Tous les hôtes du Mondial avaient jusqu’ici remporté leur premier match, mais les Bordeaux qataris se sont inclinés 0-2 face à l’Équateur. “On espérait beaucoup mieux” des joueurs de l’entraîneur espagnol Félix Sánchez “pour leur premier match de ce tournoi”, écrit Marca. Mais ce qui “stupéfie” encore plus le quotidien sportif est le comportement des supporters : “Alors que le score était déjà de 0-2 à la mi-temps, beaucoup de supporters ont laissé tomber leur sélection et ont quitté le stade, déçus”. Les images d’un stade à moitié vide à la reprise ont fait le tour des télévisions du monde. Après l’Équateur, les Qataris rencontreront le Sénégal et les Pays-Bas.

Ukraine : l’AIEA dénonce des tirs sur la centrale de Zaporijjia. “De puissantes explosions dues à des bombardements ont secoué ce week-end la région de Zaporijjia, où se trouve la plus grande centrale nucléaire d’Europe”, rapporte Al-Jazeera. La centrale elle-même a été la cible d’une “bonne douzaine” de frappes entre samedi et dimanche, dont certaines ont été constatées par des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le patron de l’AIEA, Rafael Grossi, a exhorté les auteurs de ces frappes à “arrêter cette folie”. Comme elles le font depuis plusieurs mois, les autorités russes et ukrainiennes se sont renvoyé dimanche la responsabilité des bombardements. L’agence internationale dispose de deux inspecteurs sur le site de la centrale, qui devraient procéder à l’évaluation des dégâts lundi matin. Les réacteurs n’ont pas été touchés mais “plutôt la zone où se trouvent les combustibles frais et usés”, a précisé M. Grossi.

Argentine : décès de la voix des “Mères de la place de Mai”. Hebe Pastor de Bonafini, qui fut pendant plus de quarante ans la voix de “Mères de la place de Mai”, est décédée dimanche à l’âge de 93 ans. Porte-parole infatigable des “disparus” de la dictature argentine, Bonafini avait vécu “une tragédie personnelle immense, la disparition de ses deux fils et de sa belle-fille aux mains des centurions de la dictature”, écrit Clarín. “Elle avait transformé cette douleur personnelle en douleur collective, en donnant à son drame et à celui des autres mères une dimension sociale”. Mais elle fut aussi une figure controversée : elle s’était notamment “réjouie” des attentats du 11-Septembre, avait renvoyé la France à son passé colonialiste lors de l’attentat de Charlie Hebdo, et avait été éclaboussée par un scandale de “corruption”, rappelle le quotidien argentin.

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