Moins de touristes, plus de migrants : le Paris rêvé d’EELV (et de David Belliard)

La façade de l'hôtel de ville aux couleurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.   - Credit:Bruno Levesque / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
La façade de l'hôtel de ville aux couleurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. - Credit:Bruno Levesque / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

N'essayez pas de reproduire cette cascade chez vous. À deux semaines d'intervalle (le 19 décembre et le 5 janvier), l'adjoint EELV parisien à la mobilité David Belliard s'est prononcé en faveur d'un « droit universel à la mobilité », puis de Jeux olympiques « dédiés uniquement aux spectateurs français et européens ». Dans le premier cas, il s'insurgeait sur Twitter contre une disposition de la loi immigration supprimant les tarifs sociaux dans les transports en faveur des étrangers en situation irrégulière. Quant à son étonnante préférence nationale et européenne, exprimée sur Sud Radio, elle serait, elle, dictée par la volonté de limiter, au nom du climat, le recours à l'avion.

La voiture étant exclue d'office dans une optique écologiste parisienne, reste le train. En pratique, hélas, venir à Paris par le rail depuis la plupart des capitales européennes est long, cher, voire impossible. Le Point n'a, par exemple, trouvé aucun train pour la Grèce, berceau de l'olympisme. David Belliard le sait et s'en accommode. Le but des écologistes parisiens, inscrit en toutes lettres dans leur programme pour les municipales de 2020, est de réduire la fréquentation touristique à Paris en bridant l'aérien, trop compétitif, en limitant les locations saisonnières et en interdisant la construction de nouveaux hôtels.

Haro sur le « tourisme de masse »

La proposition de David Belliard de fermer les Jeux aux visiteurs venant en avion n'est peut-être pas réaliste, mais elle est sé [...] Lire la suite