Comment Mohamed Al-Fayed était devenu le paria de la cour d’Angleterre

Mohamed Al-Fayed se rêvait en Lord. Il avait acquis Harrods, le temple des magasins britanniques, un club de foot londonien et même un château en Écosse, mais l’homme d’affaires égyptien multimillionnaire n’avait jamais pu obtenir la reconnaissance dont il rêvait en Grande-Bretagne.

Avec la liaison entre la princesse Diana et son fils Dodi, il avait cru obtenir sa revanche sur la bonne société britannique qui l’avait affublé du sobriquet de « Pharaon bidon ». Mais en accusant ensuite - sans relâche et sans preuve - la reine Elizabeth II et le prince Philip d’avoir commandité l’accident de voiture mortel de Diana et Dodi en août 1997, il avait signé son propre ordre de bannissement du pays.

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Il n’a jamais obtenu sa nationalité britannique

Cet homme de bagout, mêlé à de nombreuses affaires douteuses, aux vestons multicolores, a passé une grande partie de sa vie en Grande-Bretagne, mais à sa grande frustration, s’est vu refuser la nationalité britannique plusieurs fois. En 2000, la justice prétexta même « un problème général de caractère ».

Né le 27 janvier 1929 dans une banlieue modeste d’Alexandrie, il était fils d’instituteur. Il a commencé sa vie professionnelle comme vendeur de limonade, puis comme démarcheur en machines à coudre. C’est sa rencontre avec Adnan Kashoggi, le futur marchand d’armes saoudien, qui a changé sa vie. Drôle, charismatique, il séduit sa sœur Samira avec qui il se marie en 1954. De cette courte u...


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