Mitsubishi Motors : l’aventure chinoise, c’est terminé

Comme beaucoup d’autres constructeurs avant lui, Mitsubishi Motors s’était laissé attirer à son tour par la grande aventure chinoise. Après ses compatriotes (et concurrents) Honda, Nissan et Toyota, le Japonais s’était installé dans l’Empire du Milieu en 2012, en nouant un partenariat avec le constructeur public GAC, établi à Guangzhou (Canton). Une arrivée tardive, quand on sait que certains constructeurs, comme Volkswagen, sont arrivés dès 1983, Citroën dès 1992. Mitsubishi y assemblait là-bas initialement les mêmes modèles que ceux disponibles sur la plupart de ses marchés mondiaux : le Pajero, l’Outlander, l’ASX et l’Eclipse Cross.

Eupheme, une nouvelle marque commune à Mitsubishi et GAC

En 2018, GAC-Mitsubishi Motors prenait de l’ampleur, avec la création d’une sous-marque commune : Eupheme. Une « combine » plus qu’une réelle volonté. En 2019, la Chine mettait en place de nouveaux quotas, qui contraignaient les constructeurs vendant plus de 30 000 voitures par an d’écouler au moins 10% de modèles hybrides ou électriques dans leur gamme. Et voilà, en prévision de ça, on lançait une « nouvelle » marque et deux nouveaux modèles dans la foulée. Le PHEV, basé sur le Trumpchi GS4 (une marque appartenant au partenaire GAC), et l’EV, basé sur le Trumpchi GE3. Tous deux étaient distribués dans les mêmes points de vente que les modèles Mitsubishi Motors.

Mitsubishi quitte la Chine

Il faudra attendre finalement 2022 pour voir le premier modèle inédit conçu par la...Lire la suite sur Autoplus