Alexia Laroche-Joubert : "Des groupes de néo-féministes veulent tuer le concours Miss France"

PARIS, FRANCE - MAY 31: TV presenter Alexia Laroche Joubert attends Le Coq Sportif x Guerlain photocall at the Le Coq Sportif Flagship on May 31, 2017 in Paris, France. (Photo by Foc Kan/WireImage)

La prochaine édition du concours Miss France aura lieu le 11 décembre 2021 au Zénith de Caen. Mais cette nouvelle année n'est pas dépourvue de polémiques. Une association féministe a décidé de saisir la justice contre l'élection, ce qui ne plaît pas du tout à Alexia Laroche-Joubert.

L'affaire a fait grand bruit il y a quelques semaines. Courant octobre, le concours Miss France a été attaqué en justice par plusieurs féministes, ainsi que par l'association Osez le féminisme. Dans les documents transmis au conseil des prud'hommes de Bobigny, les requérantes ont déploré que Endemol "utilise des femmes pour fabriquer un programme audiovisuel extrêmement lucratif tout en bafouant le droit du travail". Pourquoi ? Parce que selon elles, les critères imposés aux candidates sont contraires au Code du travail, "qui interdit toute forme de discrimination relative aux mœurs, à l’âge, à la situation de famille, à la grossesse, aux caractéristiques génétiques, aux opinions politiques et à l’apparence physique", selon l'avocate de l'association.

Vidéo. Alexia Laroche-Joubert répond à l'association qui intente une action contre Miss France

Le coup de gueule d'Alexia Laroche-Joubert

La présidente de la société Miss France Alexia Laroche-Joubert avait déjà pris la parole sur BFM TV, déplorant la volonté des féministes à "culpabiliser les jeunes qui s'inscrivent" au concours. "Pourquoi ces jeunes filles n'auraient pas le droit de rêver, d'espérer faire une carrière (...), pourquoi on ne devrait pas leur permettre de faire ce rêve ? Elles ont le choix. Donc je trouve cela culpabilisant et je pense que des associations n'ont pas à culpabiliser des jeunes filles."

A l'occasion de la conférence de presse de la cérémonie, qui a eu lieu ce mercredi 17 novembre 2021, l'ancienne directrice de la Star Academy a décidé de revenir sur le sujet en déclarant : "Il y a eu pas mal de polémiques qui sont souvent le fait de quelques groupes de néoféministes, qui portent un regard condescendant sur un programme populaire, convivial et sur l’engouement qu’il suscite." Elle affirme par ailleurs que ces dernières "profitent de la visibilité médiatique des semaines qui précèdent le concours pour s’offrir un moment de buzz." Le tout avant de conclure : "J’étais prête à leur tendre la main et à les rencontrer, mais il s’avère que les dernières déclarations qu’elles ont faites dans la presse montrent que toutes ces tactiques n’ont qu’un but : tuer le concours, tuer Miss France. Il n’est pas possible de dialoguer avec elles."

Un concours régulièrement montré du doigt

Ce n'est pas la première fois que des féministes s'en prennent à l'élection de Miss France. Si la plupart sont d'accord sur le fait que les participantes ont bien le droit de faire ce qui leur chante, elles dénoncent en revanche les critères de beauté promus par l'émission, qui ne met en avant que des femmes cis, grandes et minces. Des critères qui pourraient évoluer dans les années à venir, puisque Sylvie Tellier, présidente du comité Miss France, a plusieurs fois affirmé qu'elle n'était pas contre la présence d'une candidate transgenre ou d'une femme plus en chair, mais que selon elle, c'était le public qui n'était pas prêt à voter pour ce type de profil.

Diplomate, Sylvie Tellier tient par ailleurs à rappeler que Miss France est, au-delà d'un concours de beauté, un véritable tremplin pour les candidates, qui y participent de leur plein gré : "Je sais que Miss France a changé ma vie. Sans ça, j'aurais peut-être eu une très belle carrière d'avocate, ou je m'ennuierais à mourir, je ne sais pas. Mais pour moi, c'est un vrai tremplin, une baguette magique. Mais je le répète aux jeunes femmes qui participent : si cela ne leur plaît pas, elles sont libres de partir à tout moment. Si elles ne sont pas heureuses dans cette aventure, il ne faut pas qu'elles y restent, et c'est déjà arrivé plusieurs fois, y compris pendant le voyage de préparation, que des candidates décident d'arrêter." Amandine Petit le rappelle d'ailleurs également : "Les femmes qui participent à Miss France le font de leur propre choix, de leur propre chef." Et les candidates tiennent à conserver ce droit.

VIDÉO - Miss France 2022 : pour la première fois de son histoire, le concours rémunère ses candidates

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