Alexia Laroche-Joubert veut que les Miss France "véhiculent l'image de femmes modernes"

La nouvelle présidente de la société Miss France souhaite que les nouvelles Reines de beautés soient les ambassadrices du "girl power".

TÉLÉVISION - Rendre Miss France plus moderne, c’est la mission que s’est fixée Alexia Laroche-Joubert en créant la société “Miss France”, révèle Le Parisien dans ses colonnes, ce dimanche 17 octobre. Cette nouvelle entité juridique regroupe le comité Miss France ainsi que la production du show télévisé annuel sur TF1.

Alexia Laroche-Joubert, productrice, a pris la tête de la nouvelle société “Miss France”, en tant que présidente aux côtés de Sylvie Tellier, directrice générale. La productrice de “Koh Lanta” et de la “Star Academy” dit laisser la partie rayonnement de Miss France à Sylvie Tellier, et se charger de la partie financière et communication de “Miss France”.

Girl Power

En effet, elle souhaite apporter un souffle de modernité à l’élection centenaire. Chaque année, “Miss France” fait grincer des dents à cause, notamment, du défilé en maillot de bain, que certains jugent réducteurs pour l’image de la femme. Alexia Laroche-Jourbet répond que assumer sa féminité n’est pas un problème. “Est-ce que l’on va dire à Beyoncé qu’elle n’est pas féministe sous prétexte qu’elle est en maillot dans ses clips ?” rétorque-t-elle.

Les femmes qui participent à “Miss France” doivent, selon Alexia Laroche-Joubert, pouvoir devenir “des cheffes d’entreprise, [des] influenceuses, des personnes qui comptent dans la société civile et véhiculent l’image de femmes modernes qui s’assument, gagnent leur vie”, déclare-t-elle au Parisien. Elle confie apprécier travailler avec des inconnus pour les voir “s’emparer de la télévision” et profiter ainsi “d’un ascenseur social”, comme cela été le cas pour Koh Lanta ou sur Loft Story.

Des Miss incontournables depuis leur couronnement

Depuis leur élection plusieurs Miss ont accédé à la notoriété. C’est le cas d’Iris Mittenaere, influenceuse et présentatrice de télévision suivie par 2.7 millions de personnes sur Instagram, ou encore Laury Thilleman, propriétaire d’un restaurant, designer et influenceuse, suivie par 1 million d’abonnés sur Instagram. Certaines Miss ont, en plus de leur poids sur les réseaux sociaux, décidé de continuer à exercer un métier “classique”, comme Marine Lorphelin, interne en médecine générale et 942.000 followers.

Alexia Laroche- Joubert souhaite œuvrer pour que les femmes se reconnaissent dans les dames de beautés qui défilent sur le plateau. Les nouvelles Miss France devront véhiculer des valeurs, et être proches de Français. “La Miss, ce n’est pas qu’une fille qui déchire en deux pièces! ”, déclare-t-elle.

Si Alexia Laroche-Joubert défend une vision moderne du concours Miss France, tout le monde ne partage pas son avis. En effet, Le Monde indique, dans un article paru ce lundi 18 octobre, que l’organisation Osez le féminisme ! ainsi que trois requérantes anonymes ont déposé une requête au Conseil des Prud’hommes de Bobigny contre les sociétés Endemol et Miss France. L’action portée en justice fait état de trois griefs: la participation au concours est une relation de travail, en conséquence le règlement de Miss France comporte des clauses discriminatoires, et postuler au poste de “plus belle femme de France” serait constitutif d’une discrimination à l’embauche.

Les requérantes demandent un euro symbolique de dommages et intérêts, et souhaitent par cette action “utiliser le droit pour faire avancer la cause des femmes”. Contactée par nos confrères du Monde, la société Miss France n’a pas souhaité réagir à “des faits qui n’ont pas encore été portés à leur connaissance”.

À voir également sur Le HuffPost : Marine Lorphelin raconte sa galère de médecin généraliste en plein été

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

VIDÉO - La Minute d'Amandine Petit :

undefinedundefined