Mineur tué à Nanterre : nuit de violences en région parisienne

Violente nuit à Nanterre après le décès de Nahel.  - Credit:Fred Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Violente nuit à Nanterre après le décès de Nahel. - Credit:Fred Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

La nuit du 27 au 28 juin a été particulièrement agitée au sein de la banlieue parisienne. Une soirée de violence s'est produite, faisant suite au décès de Nahel, un adolescent de 17 ans, tué par un policier après un refus d'obtempérer. Ce drame a suscité une indignation à plusieurs niveaux : à la tête de l'État, dans la classe politique et même chez les sportifs.

Le ministre de l'Intérieur a annoncé une réunion de sécurité à Beauvau en début d'après-midi, où doit être validée la mobilisation de 2 000 policiers et gendarmes à Paris et dans sa petite couronne. La nuit dernière, 1 200 policiers et gendarmes ont été mobilisés. À Nanterre, où les heurts ont été les plus violents, « plusieurs bâtiments publics et privés, parmi lesquels des écoles, ont subi d'importantes et inacceptables dégradations parfois irrémédiables », a déploré la mairie, appelant à arrêter « cette spirale destructrice ».

31 interpellations

Les affrontements, qui ont commencé dès la fin d'après-midi, se sont terminés vers 3 h 30 du matin, et se sont étendus à plusieurs autres communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. À Mantes-la-Jolie (Yvelines), la mairie de quartier du Val-Fourré a été incendiée.

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