Michel Sardou: des t-shirts "on ne touche pas au Connemara" vendus lors de son concert à Rouen
"Terre brûlée au vent" et "landes de pierres" projetées en cinémascope: après la polémique sur Les Lacs du Connemara, Michel Sardou a entonné devant 5.000 fans son plus célèbre tube lors du coup d'envoi, mardi soir, de sa nouvelle tournée "Je me souviens d'un adieu" au Zénith de Rouen.
Sur scène l'artiste de 76 ans n'a toutefois fait aucune mention de la polémique qui a agité l'été, après des propos de la chanteuse Juliette Armanet exprimant sa détestation de cette chanson prisée lors de soirée. En revanche, à la boutique du Zénith de Rouen, les fans pouvaient acquérir un T-shirt "On ne touche pas au Connemara" pour 25 euros.
Plus d'1h30 de concert
Accompagné de 22 musiciens dont le guitariste Pierre Billon, son ami d'enfance, et six choristes, Michel Sardou a égrené ses tubes pendant plus d'une heure et demie sans sortie de scène, de sa voix intacte, agrémentant quelques-uns d'anecdotes, mais aussi d'animations numériques XXL.
Se rappelant un mémorable duo lors d'un concert au Parc de Sceaux, l'artiste a par exemple rendu hommage à Johnny Hallyday avec Quelque chose de Tennessee.
En 50 ans de carrière jalonnée de 26 albums studios, 18 albums live et près de 350 chansons, Michel Sardou a réalisé des dizaines de tubes ancrés dans la mémoire collective, suscitant quelques fois la controverse, comme en 1976 avec Je suis pour, perçue comme un plaidoyer en faveur de la peine de mort, devenant la bête noire de l'extrême gauche, et qu'il ne chante plus en scène.
En 2017, Michel Sardou, l'un des plus gros vendeurs de disques de la chanson française, avait annoncé dans Le Parisien et sur RTL sa décision d'arrêter de chanter, déterminé alors à se consacrer au théâtre. Sa dernière tournée, achevée en 2018, avait réuni plus de 450.000 spectateurs.
Cette tournée de plus de 60 dates, "Je me souviens d'un adieu", s'étirera jusqu'en mars 2024, avec notamment deux dates à Paris La Défense Arena, plus grande salle fermée d'Europe.