Michel Sardou récompensé par Emmanuel Macron ? Même sans être officialisée, l’annonce fait hurler

Michel Sardou, ici lors d’un concert à Paris, en décembre 2012.
PIERRE VERDY / AFP Michel Sardou, ici lors d’un concert à Paris, en décembre 2012.

POLITIQUE - L’information a été publiée par nos confrères du Nouvel Obs ce mardi 9 avril, et elle a immédiatement fait grand bruit. D’après l’hebdomadaire, Emmanuel Macron va remettre à Michel Sardou ses décorations de Grand Officier de l’ordre national du Mérite lors d’une cérémonie prévue en juin. L’information avait déjà été évoquée il y a quelques mois par Politico et Le Figaro, mais la période de la cérémonie, à l’époque annoncée pour mars 2024, n’était donc pas la bonne.

Selon L’Obs, le président de la République n’a « pas aimé se faire voler la vedette par Roselyne Bachelot » en mars 2021, lorsque la ministre de la Culture de l’époque avait remis au chanteur les insignes de commandeur de la Légion d’honneur, en petit comité pendant la pandémie de Covid-19.

Les derniers soubresauts du « patriarcat »

Selon l’entourage du chef de l’État à l’hebdomadaire, Emmanuel Macron aime particulièrement chanter Les Deux écoles ou s’échauffer la voix, avant un discours, sur des couplets du titre Vladimir Ilitch. D’ailleurs, pour tenter d’en finir avec la polémique entourant l’ex-ministre de l’Éducation Amélie Oudéa-Castéra sur l’école privée et publique, le président avait cité Les Deux écoles lors d’une conférence de presse en janvier.

Toujours est-il que cette future distinction du chanteur de 77 ans fait déjà bondir plusieurs élus. Notamment Sandrine Rousseau, qui écrit sur X que « le patriarcat va tomber, il vacille déjà ». « Mais ils se décoreront tous mutuellement avant », ajoute-t-elle.

Dédicace à Sandrine Rousseau

Lors d’un concert à La Défense Arena de Nanterre en mars, Michel Sardou avait ironiquement dédicacé sa chanson Je vais t’aimer à la députée écologiste et féministe, dont les paroles ne pourraient, selon lui, plus être écrites aujourd’hui. « Moi aussi Michel, je t’aime », lui avait répondu l’intéressée sur X.

La sénatrice socialiste Laurence Rossignol s’est aussi fendue d’un commentaire sur le réseau social. « “J’ai envie de violer des femmes, de les forcer à m’admirer”. Nous voilà rassurées, c’est juste l’expression du malaise masculin. Et c’est sûr que ça mérite une décoration ! », écrit-elle, faisant référence aux paroles de la chanson Les Villes de solitude, sortie en 1973 par Michel Sardou.

Anne-Cécile Mailfert, la Présidente de la Fondation des femmes, a de son côté ironiquement rappelé que « le 1er avril, c’était il y a 8 jours ».

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