Michèle Laroque évoque sans filtre sa dépression passée

En partant étudier aux États-Unis, Michèle Laroque a connu un déracinement, qui l’a plongée dans un sentiment de dépression. Sa force de caractère et la musique l’ont toutefois aidée à surmonter ce passage à vide.

Peu enclin à ce que sa fille devienne comédienne, le père de Michèle Laroque l’a poussée à étudier l’économie à l’université d’Austin, au Texas, en parallèle de ses cours de théâtre. Une période difficile pour la jeune femme, qui s’est confiée au magazine « Les clés de mon énergie ».

« J’avais un fiancé américain, une vie très agréable, tout allait bien. Mais je revivais en quelque sorte le déracinement de ma mère… J’avais quitté mon pays », a-t-elle expliqué à Natacha Calestrémé. Une référence au départ de Roumanie de sa mère, Doina, alors qu’elle n’avait que 23 ans et qui l’a définitivement privée de son père.

Heureusement, ce petit coup de mou n’a pas duré bien longtemps pour Michèle Laroque et elle l’assure : « C’est la musique qui [l]’a sortie de ce mal de vivre ». En particulier le rock, qui l’aide à s’échapper depuis sa plus tendre enfance.

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Une vraie force de vie

Michèle Laroque est une véritable force de la nature. Un esprit combattant qu’elle tient de sa survie à un terrible accident de voiture survenue lorsqu’elle était étudiante. « Mon accident m’a porté. Tout le monde pensait que je ne remarcherais jamais. J’ai toujours su que si. J’avais une confiance totale en l’avenir et aucune colère en moi », a rappelé celle à qui la vie a donné raison.

« Avoir confiance est la clé », a-t-elle, en outre, assuré, confiant toutefois qu’étant « très sensible », « beaucou...

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