Mexique : un chercheur découvre le secret de l'agriculture florissante des Aztèques

En 1519, Séville s’enorgueillit de ses 50 000 habitants. C’est alors la plus grande cité d’Espagne. Cette année-là, lorsque Hernán Cortés accoste au Mexique, le bassin de Mexico compte à lui seul un à trois millions d’Aztèques, répartis entre la capitale Tenochtitlán (où se trouve actuellement Mexico) et les villes et villages en bordure du lac Texcoco. Nourrir un si grand nombre de personnes est l'un des prodiges de l’empire. Pour y parvenir, les Aztèques (XIVe-XVIe siècles) ont pu compter sur le maïs. Or, dans cette partie du Mexique, les précipitations sont majoritairement cycliques. Après un printemps sec, l’été et le début de l’automne sont marqués par d’abondantes pluies du type mousson. Semer le maïs trop tôt, aux premières averses, est désastreux si la saison des pluies ne suit pas. S’y mettre trop tard, quand la saison des pluies a clairement commencé, raccourcit la période de croissance des plants. D’où l’importance d’un calendrier pour se repérer dans le temps et anticiper la période des travaux des champs.

Un calendrier, les Aztèques en possèdent un. De type solaire, il s’étale sur 365 jours, divisés en 18 mois de 20 jours complétés par 5 jours additionnels. Néanmoins, comme sa révolution autour du Soleil lui prend en réalité 365 jours et 6 heures environ, notre planète ne revient pas tout à fait à sa position initiale au bout d’un an. En se fiant au seul décompte des jours, année après année, on se retrouverait de plus en plus "en avance" par rapport à la course de (...)

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