Meurtre de Caroline Marcel: le suspect mis en examen et placé en détention provisoire

Le suspect pour le meurtre de Caroline Marcel, joggeuse retrouvée morte en 2008 dans le Loiret, a été mis en examen et placé en détention provisoire à Nanterre ce samedi 20 janvier, a annoncé le parquet de Nanterre.

Un homme de 34 ans avait été interpellé et placé en garde à vue cette semaine. Son ADN avait été identifié sur une clé de voiture, retrouvée à l'époque immergée pendant plusieurs heures avec le corps de la victime dans le fleuve du Loiret.

Auprès de BFMTV, les parents de Caroline Marcel se disent "soulagés".

Réexamen des scellés

C'est l'analyse de cet élément par le service national de police scientifique (SNPS) d’Ecully (Rhône) qui a permis de confondre le suspect 15 ans après les faits, lorsque la juge d'instruction Nathalie Turquey a demandé le réexamen des scellés.

Caroline Marcel a été retrouvée morte en 2008, à l'âge de 45 ans, alors qu'elle était partie faire un jogging la veille. Le mystère autour de ce meurtre était depuis resté complet.

Son visage avait été retrouvé tuméfié, présentant des traces de coups ainsi que des plaies à l'arrière de la tête. Ses vêtements lui avaient été retirés pour l'étrangler.

Âgé de 18 ans au moment des faits

Le suspect en garde à vue est un homme de 34 ans domicilié à Pamiers, dans l'Ariège. Placé en foyer à plusieurs reprises durant son enfance décrite comme compliquée, il est sans emploi, vit en concubinage et est père d’une petite fille de 2 ans. Au moment des faits, il était âgé de 18 ans et était employé comme paysagiste, du côté d’Orléans.

Il n'est pas inconnu des services de police et de justice puisqu'il avait été impliqué dans une affaire de viol, à l’âge de 15 ans, en 2005. Ces faits avaient été requalifiés en agression sexuelle après sa condamnation en appel, en 2009. Il avait écopé d’une peine de 1 an de prison, dont 8 mois avec sursis. Cette condamnation avait été assortie d’une mise à l’épreuve pendant 3 ans. Sur cette peine, il a purgé quatre mois de prison, avant d’être remis en liberté.

Article original publié sur BFMTV.com