#MeToo : Jacques Doillon relâché, Benoît Jacquot n’est pas sorti d’affaire

Quarante-huit heures de garde à vue. Ce lundi 1er juillet et mardi 2 juillet, Benoît Jacquot et Jacques Doillon, accusés de violences sexuelles par plusieurs actrices, étaient convoqués avec leurs avocates à la Brigade de protection des mineurs (BPM). Au mois de février dernier, après la plainte déposée par Judith Godrèche et son témoignage public, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour trois crimes : viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité, viol, violences par concubin, et agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité. Les deux cinéastes vont-ils être poursuivis ? D'après les informations de l'AFP, Benoît Jacquot sera présenté mercredi à la justice. Jacques Doillon, lui, a été relâché sans poursuites. Son avocate avait d'ailleurs déclaré lors de sa garde à vue qu'il "aurait dû être entendu dans le cadre d’une audition libre au vu de l’ancienneté des faits, de leur prescription acquise depuis plus de deux décennies, et de l’inéluctable classement sans suite qui clôturera cette enquête".

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Trois plaintes contre Benoît Jacquot

Le mouvement #MeToo du cinéma français est donc plus d'actualité que jamais. Tout d'abord, Judith Godrèche accuse Benoît Jacquot non seulement de viol sur mineure, mais aussi de l'avoir frappée, humiliée et mise sous "emprise". Elle l'accuse également de "perversion". Elle avait 14 ans au début de leur relation. Lire la suite sur Télé 7 Jours

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