#MeToo à l’hôpital : les premières mesures dévoilées par le ministère de la Santé

Le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, a présenté des mesures pour accompagner le mouvement #MeToo à l'hôpital. (Photo d'illustration)  - Credit:Jacques Witt/SIPA / SIPA / Jacques Witt/SIPA
Le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, a présenté des mesures pour accompagner le mouvement #MeToo à l'hôpital. (Photo d'illustration) - Credit:Jacques Witt/SIPA / SIPA / Jacques Witt/SIPA

Depuis le mois d'avril et les accusations de l'infectiologue Karine Lacombe contre le médecin Patrick Pelloux (qui dément tout harcèlement sexuel), le #MeToo à l'hôpital prend de l'ampleur et les témoignages sur les réseaux sociaux se succèdent. Sommé d'agir, le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, avait promis de présenter « des propositions concrètes ». Celles-ci ont été présentées au Parisien ce vendredi 31 mai avec pour finalité de mettre un terme à « l'omerta ».

Un plan conçu après des réunions entre le ministère, des syndicats et des associations. L'objectif : que les enquêtes soient plus efficaces, que le personnel soit mieux formé et que les victimes soient mieux accompagnées.

Des enquêtes menées de l'extérieur

Aujourd'hui, lorsqu'il y a signalement, les enquêtes sont menées en interne, au sein des centres de santé. Désormais, une cellule d'experts extérieurs, composée par exemple de jeunes retraités, va être mise sur place, avec pour objectif de « sortir de l'entre-soi », explique le ministre. Le but est de « donner aux enquêtes le maximum de chances d'aboutir » et de « rassurer les victimes ». Le ministère juge que la probabilité qu'une enquête puisse aboutir après un signalement est trop faible.

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