#MeToo à l'hôpital: le ministre de la Santé promet "une réponse globale et ferme"

Ce vendredi 12 avril, le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, a déclaré sur X (ex-Twitter) que "le sexisme et les violences sexuelles n’ont pas leur place à l'hôpital", annonçant dès lors qu'il allait réunir les associations et les professionnels de santé après des révélations sur des violences sexistes et sexuelles dans les lieux de soin.

"Aucun écart ne doit être toléré!", peut-on lire dans sa publication.

Des accusations contre Patrick Pelloux

Les déclarations du ministre de la Santé font suite aux accusations de la chercheuse et infectiologue Karine Lacombe qui a affirmé, ce mercredi 10 avril dans une interview accordée à Paris Match, que l'urgentiste Patrick Pelloux était un "prédateur".

Dans son livre Les femmes sauveront l'hôpital paru en octobre dernier, Karine Lacombe avait déjà confié avoir été victime de harcèlement sexuel à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, sans pour autant révéler l'identité de son agresseur.

Interrogée par magazine, elle a finalement désigné Patrick Pelloux comme étant l'auteur de ce harcèlement qui s'est ensuite transformé en "un ostracisme patent et plusieurs épisodes ­d’humiliation", permettant de réunir "les ingrédients du harcèlement sexuel et moral".

Ce jeudi, Karine Lacombe a une nouvelle fois pris la parole dans un article du Parisien expliquant qu'elle avait reçu de nombreux témoignages visant des professionnels de santé.

"Il y avait besoin d’une prise de parole publique pour libérer les prises de parole privées", a-t-elle assuré.

De son côté, Patrick Pelloux nie catégoriquement les accusations. "N’importe quoi, je n’ai jamais agressé personne. Jamais!", s'est-il défendu auprès de Paris Match. Et de poursuivre: "On était trop grivois comme on l’était alors, voilà. Ce que nous disions et ce que nous faisions est infaisable aujourd’hui, c’est sûr. Mais on rigolait bien!"

Article original publié sur BFMTV.com