Mesure des chocs : ce capteur en patch peut mesurer l’accélération du crâne dans les sports de contact

Des scientifiques américains ont mis au point un détecteur flexible et portable autoalimenté que les sportifs peuvent porter comme un patch à coller sur la peau de la nuque.

Rugby, vélo, boxe, football, judo, hippisme… Pratiquement aucun sport n’est épargné par les chocs. Le danger ? La commotion cérébrale et le risque de maladie neurodégénérative. Les symptômes sont nombreux, mais la surveillance des athlètes fait souvent défaut. Pour pallier ce manque, une équipe de l’université d’état du Michigan, à East Lansing, a mis au point un détecteur compact et flexible qui se place sur la nuque des athlètes. Capable de mesurer directement les mouvements de la tête, en particulier les accélérations, il permet de déduire les risques de commotion.

1 commotion sur 5 due au sport en général

Une commotion cérébrale n’est jamais un accident banal. Les coups reçus et donnés brusquent le cerveau, et les accélérations subies altèrent les neurones, créant des changements chimiques indésirables. Ce genre de pathologie déclenche des malaises, des douleurs et de la fatigue notamment, à la manière d’un manque de sommeil. À long terme surviennent des problèmes de mémoire, de concentration et de dynamisme. Au rugby, l’un des sports les plus touchés, l’incidence est de 0,31 commotion par match dans le championnat professionnel français masculin de 1ère division (Top 14), soit une . Aux États-Unis, une étude a montré que 99 % des joueurs professionnels de football américain (National Football League) sont atteints d’encéphalopathie traumatique chronique, laquelle affecte le cerveau, et .

Dans le monde, une commotion sur cinq serait due au sport en général (). Les mouvements brusques de tous les sports ont des effets négatifs, de plus, les femmes sont plus à risque de subir des commotions cérébrales que les hommes, alors que leur suivi est moindre. Aujourd’hui, aucun traitement reconnu et efficace ne "répare" ces détériorations.

C'est dans ce contexte qu'une équipe américaine a mis au point . Pour Nelson Sepulveda, professeur à l’université d’état du Michigan, et à l’origine du concept : "L’idée vient du besoin pour une technologie capable de détecter les commot[...]

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