Yahoo Actualités Menaces de mort visant Coco : Riss promet que « des dessins comme ça, on en fera d’autres »
MÉDIAS - Sa détermination n’en est que « renforcée ». Invité ce jeudi 21 mars sur BFMTV et RMC, Laurent Sourisseau, dit Riss, le directeur de la publication de Charlie Hebdo, a soutenu sa dessinatrice Corinne Rey, qui signe ses dessins « Coco », victime de violentes attaques, dont des menaces de mort, après la publication le 11 mars d’une caricature sur la famine à Gaza.
« Libération » prend la défense de Coco après une vague de menaces visant la dessinatrice
« Depuis 2015, les choses se sont désinhibées, les gens n’ont pas peur d’envoyer des menaces de mort, d’insulter », a d’abord dénoncé le caricaturiste Riss, comme vous pouvez le voir dans la séquence ci-dessous, avant de qualifier de « très bon » le dessin en question de Coco, qui vit sous protection rapprochée depuis l’attentat de 2015 contre le journal satirique.
« Je vais peut-être décevoir ceux qui ont dénigré Coco, mais des dessins comme ça, on en fera d’autres. Moi ça me donne envie d’en faire d’autres », a-t-il poursuivi. Et d’appuyer : « Il ne faut pas se laisser impression par ces menaces (...) Elles renforcent notre détermination à faire des dessins satiriques ».
Soutien unanime de ses rédactions
Le dessin mis en cause, publié dans une vignette « Ramadan à Gaza » et accompagné de la légende « début d’un mois de jeûne », montre un Gazaoui squelettique en train de courir après des rats. Ce qui a valu à la journaliste de recevoir un « petit florilège » des menaces de mort la visant elle et sa famille, ainsi que les messages antisémites, comme vous pouvez le lire dans le tweet ci-dessous.
Petit florilège (tout petit hein) de conneries, menaces et messages antisémites reçus suite à ce dessin publié hier dans Libé. Un dessin (que j’assume parfaitement!) qui souligne le désespoir des palestiniens, dénonce la famine à Gaza et moque aussi l’absurdité de la religion. pic.twitter.com/b3fRwQxyJj
— Corinne (@cocoboer) March 12, 2024
Assumant « parfaitement » son travail, Coco s’était également défendue, expliquant que cette caricature « souligne le désespoir des Palestiniens, dénonce la famine à Gaza ».
La direction du journal Libération, pour laquelle elle travaille également l’avait soutenue, ainsi que de nombreux journalistes. Quant à Charlie Hebdo, le journal lui avait assuré sur X qu’il était derrière elle : « Face aux petits marchands de haine, tu as évidemment le soutien de toute l’équipe, toujours. On t’aime. »
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