Megan Rapinoe termine sa carrière sur une blessure et une défaite en finale du championnat américain

OL Reign's US midfielder #15 Megan Rapinoe reacts on the pitch after an injury in the early minutes of the first half of the National Women's Soccer League final match between OL Reign and Gotham FC at Snapdragon Stadium in San Diego, California, on November 11, 2023. US women's football icon Megan Rapinoe limped out of the final game of her storied career, suffering an apparent ankle injury less than three minutes into the National Women's Soccer League Final. (Photo by Robyn Beck / AFP)

FOOTBALL - Ce n’est assurément pas la fin qu’elle attendait. Pour le dernier match de sa carrière, Megan Rapinoe n’a foulé la pelouse de San Diego que six minutes, sortant blessée ce samedi pour la finale du championnat américain de football. Un match que son équipe, l’OL Reign, a perdu 2-1 face au NJ/NY Gotham.

« Désormais je suis une personne normale, qui va devoir faire une longue rééducation, ça me tue, c’est vraiment la m…. », a déclaré après la rencontre la plus grande star féminine de l’histoire du foot aujourd’hui âgée de 38 ans.

« C’est triste de finir comme ça, mais dans l’ensemble je me sens heureuse de ma carrière, chanceuse d’avoir joué aussi longtemps, avec des joueuses aussi incroyables, de plusieurs générations, d’avoir pu construire des amitiés », a ajouté Megan Rapinoe, blessée au tendon d’Achille.

Une carrière et des engagements hors-norme

Depuis ses débuts en 2002, la joueuse aux 203 sélections et 63 buts avec les États-Unis a écrit une histoire mythique avec le ballon rond, ponctuée de deux titres mondiaux (2015-2019) et un titre olympique (2012). Mais ce n’est pas seulement pour ses performances sur le terrain que la joueuse aux cheveux roses passée par Lyon (2013-2014) et Ballon d’Or en 2019 restera dans l’histoire.

La compagne de la quintuple championne olympique de basket Sue Bird s’est servie de ses succès comme tribune pour les droits des LGBT+, contre les violences policières envers les personnes noires aux États-Unis, et a obtenu avec ses coéquipières l’égalité salariale entre les hommes et les femmes au sein de Team USA.

Illustration de cet engagement, sa passe d’armes avec Donald Trump en 2019. En cas de sacre au Mondial, ni elle ni ses coéquipières n’iraient à la « p… de Maison Blanche », avait-elle prévenu. Après un tweet acerbe, Trump avait finalement renoncé à convier les championnes du monde. Un an plus tard, elle avait même envisagé une carrière politique. Un nouveau terrain de jeu qui, si elle le souhaite, lui est désormais grand ouvert.

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