Megan Nolan : passion toxique

Entre eux, l’attirance sexuelle est immédiate. Ils se sont croisés dans une bibliothèque ; ils se revoient dans une galerie. Là, entre les œuvres d’art, ils font connaissance. Elle tombe amoureuse de lui. Ciaran est séduisant. Dans son sang coule un mélange de paysages irlandais et danois. Sa beauté est une évidence. Blond, bouche ourlée, yeux gris, grand. Ils entament une relation. Dans « Plus jamais », la narratrice est sans prénom. Pourquoi en aurait-elle un ? Elle a à peine 20 ans, elle ­accumule les petits boulots pour gagner sa vie, elle boit beaucoup. Sa personnalité est addictive. Le soir de la rencontre avec Ciaran, la jeune femme s’enivre à en vomir. Des vaisseaux sanguins éclatent au niveau de ses paupières. C’est le début de leur histoire d’amour. La romancière irlandaise Megan Nolan, née en 1990, raconte une liaison destructrice.

Alcool, baise et drogue

Elle a toujours fait ce qu’elle voulait. Alcool, baise, drogue. La rencontre avec Ciaran dévie le cours de sa vie. La femme devient dépendante affectivement de l’homme. Leur couple est marqué par la perversion et la négociation. Le chaud, le froid, le tiède. ­Ciaran étant d’une radinerie à toute épreuve, le moindre égard la touche. Il déteste par-dessus tout quand elle pleure. Ses larmes le rebutent, le dégoûtent. Entre eux : l’ombre de l’ex-petite amie de Ciaran. La narratrice expie ses « fautes » par le sexe et la cuisine. Elle lave ses vêtements, paye le loyer, prépare ses repas, afin que son amant ne puis...


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