Maroc, Irlande du Nord, Apple et Zimbabwe : les informations de la nuit

Mohammed VI à Marrakech. Le roi du Maroc, qui était en France au moment du séisme, s’est rendu mardi dans la ville touristique durement touchée. Le tremblement de terre a fait 2 900 morts. Il est passé par l’hôpital universitaire où il a fait un don de sang et parlé à des victimes, rapporte MAP News, l’agence de presse officielle du Maroc. Le Wall Street Journal signale que “les survivants des villages voisins se précipitent” pour trouver à manger et à boire, craignant de rapides pénuries d’approvisionnement. La Croix-Rouge a lancé des appels au don. Elle dit avoir besoin de 100 millions de dollars d’aide d’urgence.

Le projet de loi d’amnistie sur l’Irlande du Nord validée. La Chambre des Lords a voté mardi en faveur d’un projet de loi “controversé”, qui n’attend plus que sa promulgation par le roi Charles III, rapporte le Belfast Telegraph. Le texte, proposé par le gouvernement conservateur au printemps 2022, assure l’immunité, à condition qu’ils collaborent, aux soldats britanniques auteurs de violences pendant la guerre civile. Le conflit a fait 3 500 morts. Les familles de victimes, les cinq principaux partis d’Irlande du nord, le gouvernement irlandais et le Conseil de l’Europe ont tous critiqué le texte.

Les ventes de l’iPhone 12 provisoirement suspendues en France. L’agence nationale des fréquences estime que l’appareil ne respecte pas les normes européennes sur les ondes électromagnétiques émises et absorbées par le corps humain, explique Cnet. Apple, qui présentait en grande pompe son nouvel iPhone 15 mardi, devra corriger ces radiations sur les téléphones déjà vendus. La mise à jour d’un logiciel pourrait suffire selon Jean-Noël Barrot, le ministre délégué au numérique, interviewé par Le Parisien et qui se dit prêt, si le géant californien n’agit pas dans les deux semaines, à ordonner le rappel des smartphones.

Zimbabwe : le président nom son fils ministre. Emmerson Mnangagwa est “accusé de népotisme”, résume le Guardian. Le chef d’État a nommé son fils, sans expérience gouvernementale, ministre adjoint des finances et son neveu ministre adjoint du tourisme, une semaine après avoir octroyé à sa femme un doctorat honorifique. Sur les réseaux sociaux, l’opposition et des Zimbabwéens “en colère” ont reproché au président élu le 23 août dernier de “créer une dynastie familiale”, observe le Guardian.

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