Marielle Klein, 39 ans, présidente de Resist «J’ai subi une hystérectomie et depuis, Je n’ai plus de douleurs»

«Je voulais une méthode définitive après ma cinquième grossesse, en 2011. Un dispositif non hormonal, facile à poser. Ma gynécologue m’a parlé d’Essure. C’était une méthode naturelle et ça me convenait. En 2013, j’ai ressenti les premiers effets secondaires. Je faisais des allers retours aux urgences. Mais je n’avais rien. On a commencé à me dire que j’étais en dépression. En 2015, le déclic : j’ai réalisé que c’était depuis la pose des implants que j’avais des problèmes. Puis, j’ai trouvé sur Google des témoignages de femmes américaines portant Essure qui avaient les mêmes symptômes. J’en ai parlé à ma gynécologue, qui m’a dit d’aller me faire retirer le dispositif à Strasbourg.

«Le 4 janvier 2016, j’ai subi une hystérectomie. Au réveil, je n’avais plus une seule douleur musculaire ou articulaire, plus de palpitations. Ce n’est jamais revenu, mais j’ai des séquelles : les muscles qui tremblent par moments, et des sensations de brûlure que je n’avais pas avant. Je me suis demandée combien d’autres femmes étaient dans cet état-là. J’ai dit à mon mari que je voulais en parler. Alors j’ai mis une pétition en ligne fin février 2016. A 400 signataires, on m’a conseillé de faire appel à un avocat. J’ai appelé maître Joseph-Oudin. Aujourd’hui, je me bats pour que le dispositif soit retiré du marché et je n’arrêterai pas avant.»



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