Marianne (France 2) : Que nous réserve la saison 2 de la série avec Marilou Berry ?

Près d’un an et demi après avoir rendu son dernier verdict, Marianne Vauban reprend du service pour une nouvelle saison très attendue par ses quelque 3 millions de fans, accros à sa fantaisie vacharde et à son franc-parler réjouissant. Ils ne seront pas déçus. Portée par une Marilou Berry en grande forme, cette comédie policière de France 2 décline habilement la formule (un peu trop ?) éprouvée qui a fait son succès – une héroïne décalée, des enquêtes classiques mais efficaces, des punchlines – dans ces six épisodes inédits, qui investissent des univers inattendus. Avec, en prime, des invités de marque !

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MYSTÈRES ET BOULES… DE PÉTANQUE

Si la juge d’instruction a quitté Toulon et officie à Marseille désormais, elle n’a rien changé à ses méthodes d’investigation ô combien atypiques et à sa conception très personnelle de la procédure. Toujours aussi férocement empathique, celle qui murmure à l’oreille de son furet continue donc d’embarquer son second degré et ses chemisiers zébrés, voire son équipier, le moins en moins coincé capitaine Pastor (Alexandre Steiger), à bord de son increvable 2 CV, à la poursuite de la vérité. Y compris quand celle-ci se niche dans des endroits aussi improbables que le chandelier d’un escape game ou une boule de pétanque. L’occasion pour Marianne de titiller le cochonnet lors d’une désopilante partie face au champion régional (Arnaud Binard). Tout émoustillée, cette fan d’ovalie rencontrera aussi son idole de jeunesse, ex-joueur devenu entraîneur (Daniel Njo Lobé) à la faveur d’une enquête sur le rugby féminin, avant de se prendre pour un Hercule Poirot en (gros) sabots dans un centre de détox de luxe dirigé par un veuf éploré (Loup- Denis Elion). Son arme de déduction massive ? Un sens aigu de l’observation et de l’équité, servi par une langue très drôlement acérée : « Plus on est riche, plus on mange des légumes de pauvres », ironise-telle ainsi devant les rutabagas d’une famille d’héritiers, affamés de liberté dans leur prison dorée.

À ...

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