Marche du 16 octobre: Bompard assure que les insoumis sont "des partisans de l'action non-violente"

Marche du 16 octobre: Bompard assure que les insoumis sont "des partisans de l'action non-violente"

"Nous avons toujours été des partisans de l'action non-violente". Manuel Bompard a défendu Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV-RMC ce lundi, après que le leader de La France insoumise (LFI) a comparé la marche contre la vie chère et la Révolution française.

Une marche "déterminée mais pacifiste"

Cette manifestation, organisée par les différentes couleurs de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et prévue dimanche 16 octobre, sera "déterminée mais pacifiste et non-violente", a assuré le député insoumis des Bouches-du-Rhône.

"Le 5 et 6 octobre 1789, les femmes marchent sur Versailles contre la vie chère. Elles ramènent le roi, la reine et le dauphin de force à Paris sous contrôle populaire. Faites mieux le 16 octobre", avait tweeté Jean-Luc Mélenchon jeudi dernier, suscitant la polémique, y compris chez ses alliés de la Nupes.

"Il n’y a plus ni roi ni reine. Nous n’aurons ni pique ni fourche", avait notamment répondu Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste (PS). Et d'ajouter:

"Notre mobilisation sera non-violente et sa force, c’est son message: la justice contre le désordre social."

"On va arrêter de célébrer le 14 juillet"

"Olivier Faure a prévu de participer à cette manifestation", a répondu Manuel Bompard pour souligner les convergences entre socialistes et insoumis. "Pour le reste, je m'honore de faire référence à la Révolution française", s'est félicité le stratège insoumis.

"Et si vous voulez maintenant qu'on ne célèbre plus les moments [où il y a eu] de la violence, on va arrêter de célébrer le 14-Juillet par exemple, la prise de la Bastille", a-t-il ajouté.

Olivier Véran avait estimé sur BFMTV vendredi que les propos de Jean-Luc Mélenchon étaient un "appel à la violence sociale déguisé". "C'est 'faites mieux' ou 'faites pire' en l'occurrence ce qu'il veut dire?", avait feint de se questionner le porte-parole du gouvernement.

Réponse cinglante de Manuel Bompard ce lundi: "Franchement, s'il y a quelque chose qui est de la violence sociale dans ce pays, c'est la situation qu'on connaît, la politique qui a été mise en place par le gouvernement à laquelle participe Olivier Véran depuis plusieurs années".

Article original publié sur BFMTV.com