Un maire de la Manche retrouvé blessé, les mains et les pieds cloués

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FAIT DIVERS - Le maire délégué de Saint-Côme-du-Mont (Manche), qui s’était récemment dit victime de plusieurs agressions, dont une imaginaire, a été retrouvé mercredi 9 novembre blessé au visage, les mains et les pieds cloués. Sur les trois procédures ouvertes ces derniers mois pour des actes dénoncés par cet élu, deux ont été classées sans suite et pour la troisième, l’homme a reconnu avoir menti.

« Bernard Denis a été retrouvé vers 12h30 dans un champ à proximité de la salle des fêtes, blessé au visage et présentant des clous plantés dans le dessus des mains et dans chacun de ses talons », a précisé à l’AFP Michaël Giraudet, procureur de la République de Coutances.

L’élu a reçu des soins à l’hôpital de Saint-Lô et il a subi des examens médico-légaux dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte pour violences aggravées. Celle-ci a été confiée à la brigade des recherches de Saint-Lô.

Bernard Denis bientôt jugé pour avoir menti

Le maire de cette commune déléguée de Carentan-les-Marais s’était déjà déclaré victime d’agressions à plusieurs reprises ces derniers mois. Une affaire, très médiatisée, que le cabinet de la préfecture de la Manche a assuré suivre « avec beaucoup d’attention en lien avec le procureur et la gendarmerie ».

Deux procédures, pour l’incendie de son garage et de son véhicule ainsi que des menaces de mort, « ont fait l’objet d’un classement sans suite pour défaut d’identification d’un potentiel auteur », précise le procureur Michel Giraudet, indiquant que « les très nombreuses et très longues investigations diligentées » n’ont pas permis « de mettre en cause qui que ce soit ».

Une autre enquête, concernant deux tirs sur le fourgon du maire au mois de mai 2022 a « permis de déterminer que Bernard Denis avait menti. Entendu en juin 2022, il avait reconnu avoir tiré lui-même dans son fourgon et avoir inventé cette agression », poursuit le procureur.
Poursuivi pour ces faits pour dénonciation de délit imaginaire, il comparaîtra devant la justice dans les prochaines semaines selon la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

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