Mahsa Amini : L’Iran coupe l’accès à WhatsApp et Instagram à cause des manifestations

Alors que la protestation se poursuit après la mort de Mahsa Amini, l’Iran a pris la décision de couper l’accès à Whatsapp et Instagram (photo prise à Téhéran le 21 septembre).
Stringer / Anadolu Agency via Getty Images Alors que la protestation se poursuit après la mort de Mahsa Amini, l’Iran a pris la décision de couper l’accès à Whatsapp et Instagram (photo prise à Téhéran le 21 septembre).

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Alors que la protestation se poursuit après la mort de Mahsa Amini, l’Iran a pris la décision de couper l’accès à Whatsapp et Instagram (photo prise à Téhéran le 21 septembre).

IRAN - C’est une vilaine habitude des régimes autoritaires en cas de mobilisation populaire. Alors que le mouvement de protestation prend de l’ampleur en Iran depuis la mort d’une jeune femme, Mahsa Amini, après son arrestation par la police des mœurs, les autorités de Téhéran ont pris la décision de couper l’accès aux réseaux sociaux WhatsApp et Instagram.

Comme le rapportent plusieurs médias spécialisés des technologies, dont Netblocks, un black-out et d’importantes perturbations des services Internet avaient déjà été détectés depuis lundi 19 septembre au soir, trois jours après le début des manifestations. D’abord dans l’ouest du pays puis dans les zones où des rassemblements populaires ont commencé à avoir lieu.

Et depuis ce mercredi 21, c’est un blocage au niveau national des deux derniers réseaux étrangers encore actifs en Iran (WhatsApp et Instagram) qui a été remarqué, Facebook et Twitter ayant déjà été bannis de longue date du pays.

Une manière de perturber la communication entre manifestants et de limiter la propagation d’images hors des frontières iraniennes. D’autant, précise encore Netblocks, que les moyens techniques mis en œuvre pour de tels blocages ne peuvent pas être contournés au moyen d’un VPN ou un logiciel similaire.

Ces dernières années, l’Iran a déjà régulièrement eu recours à des coupures Internet du genre. En 2019 par exemple, alors que des manifestations avaient été réprimées dans le sang, une coupure nationale d’accès à Internet avait duré pendant une semaine.

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