« Maestro » de Bradley Cooper : la critique en direct de Venise

Pourquoi les gens qui s’aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ? Quand le jeune Leonard Bernstein croise la route de Felicia Montealegre, il vient de diriger pour la première fois l’orchestre philharmonique de New York. Ils ont tous les deux des tempéraments de feux, qui la portent elle vers la joie, lui vers la dépression. Mais Bernstein et Felicia vont faire un bout de route ensemble, celle qui les mènera vers le succès, lui en tant que chef et compositeur, elle en tant que comédienne. La vie est belle avec leurs trois enfants, passionnés, en extase devant leur Maestro de père. Puis doucement le couple vacille. Bernstein s’éprend de garçons, tombe dans la drogue comme n’importe quelle rock star allant de villes en villes. Avant qu’un drame ne secoue sa famille et le mette face à ses responsabilités.

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Deuxième film de Bradley Cooper, « Maestro » est un biopic officiel -validé par les descendants du chef d’orchestre, totalement convainquant. Avec une première partie en noir et blanc (troisième film de la compétition à utiliser ce procédé), puis une seconde dans les tons sépia propres aux années 70, « maestro » retrace le parcours d’un homme qui n’a jamais cessé d’être bousculé par ses tourments intérieurs et ses pulsions sexuelles. Il n’en demeure pas moins un homme aimant, protégeant ses enfants de ses escapades charnelles, trouvant son salut dans sa passion pour la ...


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